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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Soatto Thierry

Principaux résultats

1987
Ronde régionale des Flandres :
Rallye régional Champenois : 31ème, 2ème classe
Rallye régional des coteaux champenois : 67ème, 7ème classe
Rallye régional de l’Ascension : 52ème, 7ème classe
1988
Finale de la coupe de France des rallyes régionaux : Abandon
Rallye régional Champenois : 26ème, 2ème classe
Rallye régional de Doullens : 48ème, 2ème classe
Rallye régional des coteaux champenois : 30ème, 1er classe
Rallye régional du Thiérache : 42ème, 2ème classe
1989
Rallye régional des Ardennes : 24ème, 4ème classe
Rallye de Verdun et des côtes de Meuse : 24ème, 1er classe
Rallye régional de la Ferté-Gaucher : 28ème, 4ème classe
Rallye régional Champenois : 26ème, 3ème classe
Rallye régional de Doullens : Abandon
Rallye régional des coteaux champenois : 31ème, 4ème classe
Rallye régional du plateau de Langres : 28ème, 1er classe
Rallye régional du vignoble aubois : 35ème, 2ème classe
1990
Rallye national Charlemagne : 53ème, 2ème classe
Rallye régional de l’Aube : 25ème, 1er classe
Rallye régional de l’Avesnois : 29ème, 4ème classe

Présentation

Pas facile pour un jeune boulanger de réussir à faire coïncider son métier et sa passion. C’est pourtant ce qu’a réussi Thierry Soatto, non sans un certain succès d’ailleurs. Porté sur les petites sportives puisqu’il roule en R5 Alpine turbo, c’est pourtant sur une Visa GTi toute neuve qu’il débute en 1986. Avec sa mécanique fiable et ses 115 chevaux, il la trouve plus jolie que sa cousine lionne et va rapidement démontrer qu’elle peut être aussi compétitive que cette dernière.

Il dispute sa première épreuve à la course de côte de Saint Nicolas aux bois et son premier rallye au plateau de Langres. Courir une course de côte en sortant de son fournil n’est pas forcément chose aisée. Pour pouvoir courir les rallyes il va faire appel à son frère à qui il va enseigner les règles de l’art de la cuisson du pain. Il est hors de question que le boulanger n’ait pas de pain à vendre les week-ends de rallye, et il se chargera de cuire la pâte préparée par Thierry.

En 1987, faute de pièces disponibles pour faire évoluer la Visa en groupe N, Thierry passe en groupe A. A défaut de préparation cela lui permet de procéder à l’allègement de la voiture en supprimant tous les accessoires superflus. Il faudra attendre la fin 1988 pour que la Visa devienne une vraie groupe A. Olivier Guiardel propose à Thierry une préparation de la Visa en échange de la place du copilote.

Désormais dopée par une préparation moteur développant 160 chevaux avec un rupteur à 9500 tr/mns, dotée de pièces de trains et suspensions de la banque PSA, la Visa jaune va surprendre plus d’un adversaire. Bien en osmose avec son copilote et ayant accumulé une bonne expérience, 1989 sera l’année la plus riche de la courte carrière de Thierry.

En 1990 après quelques épreuves il décidera de vendre son commerce pour aller s’établir dans le sud et ne reprendra plus le volant. Pour autant il garde bien à chaud bon nombre de souvenirs. Notamment un de ses rares abandons au rallye de Doullens où à la réception d’une bosse, il met deux roues dans un talus, dont il pense se sortir en accélérant, sans deviner qu’une borne cachée dans l’herbe va arracher sa pompe à essence.

On peut citer également un certain rallye Charlemagne où le déluge s’abat alors qu’il roule en pneus slicks et qu’il demande à son copilote d’arrêter de lire les notes pour rouler à vue tant les conditions nécessitent d’assurer le coup ; ou un autre rallye de Doullens où il réalise un 4ème temps de groupe sur 35 partants, avant de gâcher tout le bénéfice de cette performance un faisant un tête à queue dans la spéciale suivante. De bons souvenirs quand même.