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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Figuiere Bernard

Principaux résultats

1982
Rallye des Garrigues : départ non autorisé pour retard aux vérificatiosn
Course de côte d’Ampus : Abandon (tonneau)
Terre de Provence : Abandon perte d’une roue
Rallye des 1000 pistes : Abandon chassis plié
Course de côte de Saint Antonin : 8ème groupe, 6ème classe
Rallye pétrole-provence : 3ème groupe, 2ème classe
Rallye de San Remo : Abandon (tonneau)
Terre de Bourgogne-Franche Comté : 10ème, 6ème groupe, 5ème classe

Présentation

Lorsqu’il n’est encore qu’un adolescent, Bernard fait la connaissance de Marie-Jeanne Blanchard, la tante d’un de ses amis, membre de l’écurie Mistral et qui dispute des courses de côte. De fil en aiguille il va même proposer ses services pour faire son assistance. C’est ainsi qu’insidieusement le virus de la compétition s’installe chez Bernard.

En 1972 il fait à son tour ses débuts en rallyes dans le baquet de droite. Il copilote en fonction des opportunités qui se présentent et aura ainsi l’occasion de partager l’habitacle de Gérard Swaton, Thierry Lousteau ou Jacques Panciaticci. Ce n’est quen 1979 qu’il commence à courir en tant que pilote, en louant au coup par coup des Toyota pour des épreuves sur terre.

Lorsque Citroën lance le trophée Visa, Bernard passe un deal avec le concessionnaire local. Il lui suggère d’acheter une Visa trophée pour se faire de la publicité, et en échange s’engage à la lui louer pour au moins 8 épreuves et à prendre son fils comme coéquipier. C’est sur ces termes que le marché est conclu.

La saison aurait dû commencer par le rallye des Garrigues, mais hélas un pointage en retard pour les vérifications l’empêchera de pouvoir prendre le départ. La déception est grande mais Bernard est fermement décidé à se venger à l’épreuve suivante. Il s’attaque donc avec le couteau entre les dents à la course de côte d’Ampus, tant et si bien qu’à peine rodée, la petite Visa se retrouve sur le toit.

Au terre de Provence, c’est l’assistance qui cette fois-ci va faire une erreur. Un mauvais serrage des goujons de roues lors du changement de pneus et quelques kilomètres plus loin la Visa se retrouve sans roues posée sur le ventre et c’est encore un abandon. Le rallye Terre de Bourgogne-Franche Comté va venir redonner le moral à la petite troupe. Au milieu d’un troupeau de Visa, Bernard montre qu’il est dans le coup en finissant 10ème au classement général. Il marque enfin ses premiers points au trophée Visa.

Au rallye des 1000 pistes la petite Visa est à son aise mais de nombreux pilotes vont se faire surprendre par un mauvais équilibre des masses. Lorsqu’elle saute, et les occasions ne manquent pas, la Visa a tendance à retomber sur le nez et celle de Bernard n’échappera pas à la règle au point de plier la caisse sur un atterrissage plus violent que les autres.

Une nouvelle caisse plus tard, Bernard dispute la course de côte de Saint Antonin, proche de son domicile. Sur l’asphalte où l’autobloquant rend la Visa plus difficile à maîtriser, il accroche une 6ème place de classe. Il s’engage ensuite au rallye Pétrole-Provence, un rallye mixte où il réalise sa meilleure performance, finissant 2ème de sa classe et sur la dernière marche du podium du groupe B.

Pour terminer la saison, Bernard se rend en Italie pour disputer le rallye de San Remo. Conduite sur les petits chemins de terre de Toscane où la Visa excelle, est un réel plaisir. Malheureusement un talus un petit peu mordu viendra écourter la prestation de l’équipage qui achèvera la saison comme elle avait commencé, par un tonneau.

A l’issue de la saison Bernard fait ses comptes. Il a dépensé 250 000 francs et préfère arrêter les frais pour consacrer ses deniers à sa famille. Il attendra 1994 pour revenir au rallye par le biais des épreuves VHRS qu’il dispute au volant des voitures dont il a toujours rêvé dans sa jeunesse. Ford Escort, Berlinette Alpine et Lancia Stratos sont désormais ses compagnes de jeux.