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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Mas Paul

Principaux résultats

1988 :
Terre des Cardabelles : 7ème groupe et classe
1989
Rallye de Cahors en Quercy : 2ème groupe, 1er classe
Ronde du pruneau : 1er groupe et classe
Terre de Provence : Abandon
Terre des Cardabelles : 8ème groupe et classe
Terre des Dentelles : 4ème, 3ème groupe et classe
Terre du Vexin normand : 11ème groupe et classe
1990 :
Rallye régional des Castanèdes : 3ème, 2ème groupe, 1er classe
Slalom poursuite sur terre de Dintillac : 1er, 1er groupe et classe
Terre de Provence : 15ème, 5ème groupe, 5ème classe
Terre des Cardabelles : 11ème, 6ème groupe et classe
Terre des Charentes : Abandon
1992 :
Castine – terre du Quercy : 9ème, 3ème groupe et classe
Terre de Vaucluse : 13ème, 3ème groupe, 2ème classe
1993 :
Terre de Provence : 29ème, 5ème groupe, 3ème classe
Terre d’Auvergne : 23ème, 2ème classe
1996 :
Terre d’Auvergne : 19ème, 6ème groupe, 6ème classe
Terre des Charentes : 18ème
Terre de Provence : 27ème, 7ème groupe, 6ème classe
Terre de Vaucluse : 14ème, 4ème groupe, 4ème classe
1999 :
Terre des Cardabelles : 34ème, 3ème classe
2000 :
Terre des Cardabelles : 59ème, 9ème groupe, 5ème classe
Terre de Vaucluse : 23ème, 1er groupe et classe
2001 :
Terre d’Auvergne : Abandon
Terre du Diois : Abandon
Terre de Provence : 51ème, 5ème groupe, 3ème classe
Terre de Vaucluse : 26ème, 1er groupe et classe
Terre des Cardabelles : 30ème, 3ème groupe, 2ème classe
2002 :
Terre d’Auvergne : 34ème, 2ème groupe, 2ème classe
Terre de Vaucluse : Abandon
Terre des Cardabelles : 19ème, 2ème groupe, 1er classe
Rallye du Quercy : 23ème, 1er classe
Terre des Cévennes : 19ème, 2ème groupe, 2ème classe
Rallye régional des trois chateaux : 30ème, 2ème classe
2003 :
Slalom poursuite sur terre de Sauzet : 1er, 1er groupe et classe

Coéquipiers : Dominique Bex, Kerloc’h Ludivine, Escudié Arnaud, Laviale jean Marc, Morell Alain, Favreau Mathieu, Grande Nicolas, Bertrand Nathalie, Delmas régis.

Présentation

Paul MAS fait partie de cette petite tribu d’irréductibles rallymans issue du berceau du championnat de France sur terre des rallyes, à savoir un village du Lot nommé Bretenoux. Impossible pour le jeune Paul de ne pas voir ces drôles d’engin plus ou moins préparés pour la terre sans avoir envie de se lancer à son tour. C’est ainsi avant même la fin de ses études de pharmacie, qu’il investit dans une Simca 1100 et qu’avec les précieux conseils de Michel Degain il s’attaque à sa préparation.

Après quelques épreuves, Paul investit dans une R5 Alpine Avec laquelle il court trois saisons le championnat de France des rallyes sur terre. Il marque ensuite une pause pour se consacrer à sa vie professionnelle au cours de laquelle il continue néanmoins à s’adonner à son passe-temps favori, la mécanique. Il en profite pour changer la caisse de sa R5 et pour retaper quelques voitures dont une Visa GT Tonic dont on reparlera.

Retour aux affaires en 1987, essentiellement sur les rallyes de proximité (terre des cardabelles, ou terre de Castine) et lors d’une épreuve, les mécanos d’un pilote de Visa 1000 pistes série 200 viennent aider Paul à changer un amortisseur. La discussion s’engage et de fil en aiguille la Visa série 200 change de main en échange de la Visa GT Tonic et de quelques espèces trébuchantes.

De 1988 à 2003, soit pendant une quinzaine d’année, Paul va courir en Visa avec quelques interruptions à caractère familial, professionnel ou automobile sur laquelle on va revenir. La Visa va progressivement évoluer de la série 200 à la 1000 pistes évolution par petites touches successives pour être au maximum de sa préparation en 2000. Pour autant la cohabitation démarre sous de bons auspices puisqu’il termine 1er des Visa série 200 à son rallye fétiche des Cardabelles.

Après une cure d’allègement, la Visa attaque 1989 et se hasarde même sur la route. La première tentative au rallye de Cahors en Quercy est laborieuse. Mauvais pneus, mauvaises suspensions et un coupe-circuit facétieux qui fait perdre 15 minutes, Paul termine le rallye au fin fond du classement (62ème) mais comme il est le dernier rescapé de sa classe, il bénéficie de la prime du vainqueur. Heureusement la ronde du pruneau sera de meilleure facture (Victoire de groupe) et une 4ème place à la ronde des dentelles effaceront ce mauvais souvenir.

En 1990, Paul remporte sa première victoire absolue au slalom poursuite sur terre de Dintillac et conserve un souvenir particulier du rallye des Castanèdes. Dans ce rallye sur goudron sous une pluie battante, la Visa 1000 pistes chaussée de pneus terre fait mieux que se défendre puisqu’ elle termine sur la troisième marche du podium et 1ère de sa classe. En 1991, Paul met à profit une interruption du programme rallye liée à ses activités professionnelles pour offrir à sa Visa une petite évolution moteur.

Retour donc en 1992 et 1993 où Paul enchaîne les podiums de groupe jusqu’au terre de Corse où la tringlerie de boite de vitesse l’abandonne alors qu’il faisait course en tête. Il décide alors de vendre sa Visa pour acheter une Mazda 323 GTR. La consommation de boites de vitesses de la Mazda va rapidement le rebuter et en 1995 il rachète sa propre Visa. L’année coïncide avec la naissance de son fils donc la Visa restera au garage jusqu’en 1996.

La concurrence devient de plus en plus rude pour la petite Visa qui garde toujours son 1440 cm3 face à une concurrence qui a le plus souvent évolué vers le 1560cm3. Lorsque la boite de vitesse lâche en 1997, Paul range la Visa au garage et ne reviendra que fin 1999 avec une nouvelle évolution moteur. Bien lui en prend car les résultats s’en ressentent et il est de retour dans la lutte pour la victoire de groupe ce qui sera souvent le cas jusqu’en 2002. Quand il n’est pas 1er, il est souvent 2ème, les batailles à coups de seconde avec Pascal Dunant restent gravées dans la mémoire de Paul.

Fin 2002, Paul constate qu’il est de plus en plus fatigué à l’issue des épreuves et cherche une auto un peu moins fatigante à conduire que la Visa 1000 pistes et sa direction non assistée. Il jette son dévolu sur une autre 4 roues motrices, la saxo T4. Il fera une dernière sortie en apothéose pour la Visa en remportant le slalom poursuite sur terre de Bauzé.

De 2003 à 2017, Paul va continuer à courir dans le cadre du championnat de France sur terre avec la petite saxo. En 2017, il dispute quelques épreuves sur asphalte également car il songe une nouvelle fois à remplacer sa monture par un pur-sang plus récent. Aujourd’hui, à plus de 60 ans, Paul continue donc d’user ses gommes sur terre et sur asphalte mais les chevrons ont fait place au diamant, et c’est une Mitsubishi Lancer Evo IX qui fait son bonheur.