La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
2003 :
Rallye régional Ain-Bugey COMATEL : 57ème, 10ème groupe, 3ème classe
2004 :
Rallye national du Suran : 46ème, 6ème groupe, 3ème classe
Rallye régional Ain-Bugey COMATEL : 26ème, 6ème groupe, 1er classe
Rallye national Ain-Jura : Abandon moteur cassé
Course de côte de Bettant : 53ème
La carrière automobile de René Petit remonte à la 1ère édition de la course de côte des S de Treffort en 1968. Il court alors sur une R8 Gordini qu’il va transformer en prototype au tout début des années 70. Lorsqu’il reprend une agence Ford en 1973, il prépare une Ford Escort puis très rapidement une Ford Capri 2600 RS.
Faute de rallyes régionaux, il dispute les épreuves du championnat de France telles que Lyon Charbonnières, Neige et Glace, Mont blanc, Forez, Vercors-vivarais ou le Var, dans lesquelles il côtoie la fine fleur des rallyes français et ne se contente pas de faire de la figuration, en témoigne cette 7ème place au rallye Lyon-Charbonnières 1978 remporté par Bernard Darniche et sa Lancia Stratos.
Fin 1978, la Capri commence à vieillir et à ne plus être trop dans le coup. Pour continuer, René devrait investir dans une nouvelle voiture mais il est désormais père de famille et il préfèrera investir dans une maison pour y loger sa famille, mettant le sport automobile entre parenthèse. Devenu concessionnaire Mazda, Il refera une apparition en 1982 sur une 323 (deux roues motrices) qu’un client lui demande de préparer et qu’il inaugure sur son épreuve fétiche, le rallye du Mont Blanc.
Début 1990, c’est son fils qui se mettra à courir, et René s’investira au sein de l’écurie Luisandre dont il sera président, écurie qui organise la course de côte de Bettant. En 2003, Christophe Moussier lui propose sa Visa dont il ne se sert plus pour courir. L’occasion est trop tentante même si au premier contact, René se dit que cet engin est inconduisible. Finalement il trouvera ses marques avec cette auto qui lui rappelle le côté physique et masculin de la conduite des Ford avec la maniabilité en plus grâce au gabarit réduit.
A son volant il disputera finalement 4 rallyes et sa course de côte avec peu de moyens, puisqu’il roule juste sur le stock de pneus restant à disposition chez le propriétaire de la Visa.. Il squatte les places sur les podiums et remporte même sa classe au rallye Ain-Bugey, prouvant qu’à cinquante ans passés il n’a pas perdu son coup de volant. L’expérience prendra fin lorsque le moteur rendra l’âme au rallye Ain-Jura.
En 2006, le rallye Ain-Jura fête ses trente ans. René qui fête cette année-là ses 60 ans, se souvenant avoir participé à la première édition du rallye, emprunte la 106 S16 de son fils et s’offre une ultime apparition, mais devra se retirer avant la ligne d’arrivée, trahi par la mécanique.