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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Rochy Jean-Paul

Principaux résultats

1990 :
Course de côte de Crémieu : 8ème groupe, 1er classe
1991 :
Slalom de Rillieux : 2ème, 1er groupe et classe
Rallye national du Montbrisonnais : Abandon
Course de côte de Crémieu : 14ème groupe
Rallye national du Vercors : 17ème groupe
Rallye des vignes du Beaujolais : 14ème groupe
Course de côte de Boyeux St Jérôme : 6ème groupe
Rallye régional de la côte chalonnaise : 13ème groupe
1993 :
Rallye régional Ain-Bugey COMATEL : 32ème, 13ème groupe, 3ème classe
Course de côte de Bettant : 17ème groupe
1994 :
Rallye régional des Bauges : 49ème, 6ème classe
Rallye régional Ain-Bugey COMATEL : 43ème, 18ème groupe, 6ème classe

Présentation

C’est en allant trifouiller dans la mécanique chez un ami garagiste que Jean-Paul découvre le sport automobile par l’intermédiaire d’une Dauphine prête à courir et dont le propriétaire est malheureusement décédé avant de pouvoir l’essayer. Il débutera en 1983 à la course de côte de Bettant avant de créer l’écurie Scratch 01 et d’en rester président pendant plus de 20ans jusqu’à ce qu’il raccroche le casque.

Pendant deux ans il va user les gommes de a Dauphine sur les slaloms et courses de côte régionaux avant de monter en gamme sur une Martini MK8 et son Gordini 1300 cm3. Il achète ensuite une R11 turbo groupe N, qu’il fait évoluer en groupe A, et avec laquelle il découvre les rallyes régionaux, discipline qu’il ne va plus quitter. C’est une R5 GT Turbo qui prendra la relève mais Jean-Paul ne trouvera pas l’osmose avec cette monture.

Du coup c’est un peu par hasard qu’il achète une Visa groupe F mais finalement ce n’est pas une mauvaise affaire. Elle est éligible groupe F donc Jean-Paul va pouvoir laisser parler ses talents de mécano et faire évoluer l’auto comme au bon vieux temps du proto Dauphine. Et puis la plupart des membres de l’écurie roulent en Samba, ou Peugeot 205, des bases proches de la Visa avec une banque de pièces communes issues de chez PSA, ce qui facilite l’entraide entre copains.

De 1990 à 1994 ce sera donc les années Visa, années fastes pendant lesquelles grâce à un employeur généreux sponsor, Jean-Paul pourra s’adonner à moindre coup à sa passion tout en développant l’auto. Elle profitera notamment d’équipements prélevés sur une autre Visa connue de la région, celle de Gérald Janin. 4 années de souvenirs au volant d’une auto –parfaite qui pardonnait tout, souveraine sur le mouillé- et dont jean Paul avait coutume de dire –je lui explique ce que j’attends d’elle et elle le fait-.

Il termine deuxième scratch du slalom de Rillieux en 1991 grâce à une pluie bienvenue qui lui permettra de coiffer la plupart des monoplaces bien trop puissantes. D’ailleurs la pluie sera souvent l’alliée de Jean Paul comme à Boyeux Saint Jérôme où il réalise le deuxième temps du groupe F lors de la première montée sous la pluie avant que le séchage de l’asphalte ne le fasse rentrer dans le rang. Il garde aussi en mémoire un fait d’armes à la côte chalonnaise où dans une longue spéciale d’une trentaine de kilomètres il coiffe sur le poteau la Samba de son préparateur Claude Barbe de Saint Romain de Jalionas.

En 1995, Jean-Paul achète une 205 GTi Groupe A avec laquelle il court une année mais qui a du mal à faire face à la toute nouvelle Honda Civic. Il la remplacera par une VW Golf GTi 1600 groupe F qui l’accompagnera jusqu’en 2003, qui sera sa dernière et vingtième saison de sport automobile en tant que membre actif puisqu’encore aujourd’hui il reste présent au sein de l’écurie SCRATCH 01.