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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Halter Franck

Principaux résultats

1996
Terre d’Auvergne : Abandon
Terre de Provence : Abandon
1997
Terre de Narbonne : 5ème
Terre des Drailles : ?
Terre de Provence : Abandon
Terre d’Auvergne : 17ème
1998
Terre des Cardabelles : Abandon
Terre de Provence : Abandon
1999
Terre des Cardabelles : Accident
Terre de Provence : 34ème, 4ème groupe, 3ème classe
2001
Terre de Vaucluse : Abandon

Coéquipier: Josh Reichenecker, Adrienne Falco

Présentation

Ce sont des amis plus âgés qui vont injecter sournoisement dans les veines de Franck, la passion du rallye, en l’emmenant adolescent sur les bords des spéciales. Du coup, pour ses 20 ans, Franck dispute son premier rallye sur asphalte à bord d’une R5 Alpine Turbo groupe N. Trop vite volée, elle sera remplacée par une Peugeot 104 ZS puis par une Simca Rallye 3.

Le programme de Franck alterne rallye régionaux et courses de côte, sauf pour les rallyes nationaux locaux que sont le critérium alpin et le rallye d’Antibes. Des rallyes qu’il n’a jamais réussi à terminer et surtout jamais réussi à disputer les mythiques spéciales reprises par ces épreuves comme le Turini. En 1983 un rallye régional de doublure du rallye d’Antibes est organisé. Il prévoit d’emprunter la fin du parcours dont le Turini. Franck s’engage donc pour pouvoir enfin disputer cette épreuve spéciale mais la malédiction le poursuivra car le rallye sera annulé faute d’un nombre suffisant de concurrents.

Fin 1983, la Simca est remplacée par une Talbot Lotus Ti. Sans autobloquant, avec probablement des pneumatiques non adaptés, Franck ne réussit pas à trouver ses marques sur une auto qui le promène plus qu’il ne la maîtrise. Il décide donc de s’en séparer après quelques épreuves et la met en vente. Il reçoit quelques appels mais uniquement pour des pièces mais ne réussit pas à vendre l’auto.

Début 1985 le Fayence Automobile Club dont fait partie Franck, organise la ronde sur terre des Bruyères. Franck décide donc d’y engager sa voiture en se disant qu’il vendra ensuite les pièces qui auront résisté à l’épreuve de la terre. Même s’il termine loin au classement avec un pont à la limite de la rupture, Franck prend –un pied monumental- sur la terre, et décide d’adapter la Talbot. Il disputera deux saisons (1985 et 1986) avant de faire un intermède pour des projets immobiliers familiaux.

L’intermède durera 10 ans et il faudra attendra 1996 pour voir Franck de nouveau au départ d’une épreuve sur terre. Il reviendra au volant d’une Visa 1000 pistes évolution . Une voiture –magique- avec laquelle il va courir jusqu’en 2001. De cette période-là, il garde le souvenir des batailles à coup de secondes avec Guy Bekaert, Paul Mas, Jérôme Clarety ou Serge Raymond, éternel rival.

Quelques moments choisis de ces 6 années de Visa :
Début 1997, il décide d’initier son beau-frère comme copilote en rallye. Persuadé que les débuts seraient laborieux, il s’engage au terre de Narbonne avec de vieux pneus histoire d’économiser un peu. A son grand étonnement le copilote se révèle excellent et ils finiront cinquième au scratch un peu frustrés néanmoins. En effet son copilote sera l’un des rares à ne pas se fourvoyer dans une branche un peu piégeuse et, sans réclamation des concurrents sur le fléchage de la fourche, ils auraient pu terminer troisième.

Terre d’Auvergne 1998, Franck et Serge Raymond se battent comme des chiffonniers à coups de secondes. Le samedi soir au départ de la dernière épreuve spéciale, ils sont à égalité mais Franck réalise un super temps et termine la journée avec dix secondes d’avance, ce qui semble constituer une marge. Il ne fallait pas compter sur Serge pour s’avouer vaincu et dans la première épreuve du dimanche, il reprendra 12 secondes et la bataille se poursuivra ainsi jusqu’à 300 mètres de l’arrivée de la dernière épreuve où le moteur de Franck rendra l’âme. Il sera néanmoins classé grâce à son adversaire du jour qui le poussera jusqu’au parc fermé d’arrivée.

En 2002, Franck rejoindra la bande des fous furieux du trophée sur terre des Saxo T4 avec laquelle il continuera à courir jusqu’en 2009, revendant sa voiture par crainte d’une fin d’homologation qui sera finalement reportée mais de toute façon, les affaires devenaient de plus en plus chronophages et laissaient de moins en moins de place au plaisir de courir.