Veyrard Thierry

Présentation

Il semblerait que le virus de la compétition se soit fortement propagé dans la fmille Veyrard, puisque sur les 6 garçons que composent la fratrie, 4 d’entre eux font ou ont fait du sport automobile. Pour Thierry cela a commencé en 1984 dans le baquet de droite d’une VW Golf GTI groupe A. Il devra attendre 1988 pour se monter sa propre voiture et accéder au baquet de gauche.

C’est donc une VW Golf GTI qui lui permettra de faire ses premiers pas, à laquelle succèdera une 205 GTI groupe A. Faute de moyens conséquents, Thierry roule peu et seulement sur les épreuves proches de chez lui (Rallye du Gier, Ralye du Forez, rallye des noix, ronde montbrisonnaise,….). Il dispute des rallyes sur asphalte car moins sollicitants pour les mécaniques et donc moins onéreux.

A la fin des années 90, Thierry court en formule de promotion coupe 106 en copilote de son frère. Il a pour sa part envie de goûter à la conduite sur terre. Après un stage de pilotage à Chambéon, il se porte acquéreur d’une visa 1000 pistes évolution mais dont la mécanique a été remplacée par le 1360 cm3 de la visa chrono. Cette auto appartenait à des pilotes ardéchois qui l’utilisaient l’hiver pour s’entraîner à rouler sur la neige, sur les mythiques spéciales du Burzet, haut lieu du rallye de Monte Carlo.

Après une sérieuse remise à niveau, un nouveau moteur 1440 cm3 et des éléments de carrosserie en Makrolon, la visa est enfin prête pour son premier départ au rallye Terre du Vaucluse 2000. Malheureusement pour elle, l’expérience va tourner court car un fusible défaillant empêche le ventilateur de faire son effet. Plutôt que de risquer la casse du moteur Thierry abandonnera dès la première épreuve spéciale.

La seconde épreuve est le Rallye Terre d’Auvergne 2001. La réussite ne sera pas non plus au rendez-vous puisque après trois épreuves spéciales, le moteur rend l’âme. Conséquence ou non de la chauffe au Terre du Vaucluse, il faudra beaucoup de temps à Thierry pour trouver les fonds et remettre le moteur en état.

C’est le terre d’Auvergne 2002 qui verra le retour de la Visa. Après un samedi pluvieux où Thierry a du mal à trouver ses marques, le dimanche est sec. La première boucle se passe bien et il commence à trouver ses marques. Un peu trop peut-être, puisque dans un excès d’optimisme, la course se terminera sur le toit après un écart dans un fossé d’irrigation.

Ce sera la dernière sortie de la Visa. Thierry pour sa part est retourné courir sur l’asphalte au volant d’une 306 F2000/14.