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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Janin Gérald

Principaux résultats

1987
Rallye Lyon Charbonnières : 6ème groupe
Rallye des Bauges – Le Chatelard : Abandon
1988
Rallye du Mont du chat : 18ème, 1er classe
1989
Rallye régional du Faucigny : 25ème, 2ème classe
Rallye régional des Bauges : 21ème, 3ème classe
Rallye régional de l’Ain : 15ème, 1er classe
1990
Rallye du Girondan : 7ème, 1er classe
Rallye régional du Valentinois : Abandon
Rallye du pays de Faverge : 9ème, 4ème groupe, 1er classe
Rallye national des vins Mâcon : Abandon
Rallye Lyon Charbonnières : 15ème, 4ème groupe, 1er classe
1991
Rallye du Trièves : 23ème, 11ème groupe, 4ème classe
Rallye du Vercors : 12ème groupe
Rallye des vignes du Beaujolais : 8ème groupe
Rallye du pays de Faverge : 15ème, 3ème groupe et 1er classe
Rallye régional des Bauges : Abandon

Présentation

Le milieu familial n’est pas toujours primordial dans une vocation rallystique, mais pour Gérald on peut dire qu’il a sans nul doute été un déclencheur. S’il n’a pas pris la suite de son papa qui était garagiste, Gérald a quand même acquis les bases de la mécanique, et trouvé un beau-frère passionné d’automobile qui sera son quasi-unique coéquipier.

C’est d’ailleurs sur la voiture de son beau frère, Henri Boissy, que l’aventure commence par le rachat d’une R5 Alpine groupe 2 appartenant à un client du garage. La voiture participera à quelques courses de côtes et quelques rallyes régionaux, avant de finir sa vie dans une sortie au rallye des Bauges. Les sorties rythmeront presqu’annuellement la carrière des deux compères mais ne réussiront jamais à les décourager bien au contraire, l’un et l’autre s’incitant mutuellement à repartir au plus vite.

En 1986, Gérald se met en quête d’une voiture plus performante. Après avoir vu deux Visa en très mauvais état car provenant du championnat de France sur terre, il se porte acquéreur de la Visa trophée 1219 cm3 de Pascal Deleglise. Très vite il va monter en cylindrée car le petit moteur cède à sa deuxième course au rallye de Mont du lyonnais, et il sera remplacé par un 1440 cm3 bloc d’origine de la 1000 pistes. Pour Gérald le choix de la Visa permettait d’avoir une mécanique facile à entretenir, avec des pièces facilement disponibles et qui disposait d’un bon capital sympathie auprès du public.

Malgré un programme réduit à l’image de leur budget, Gérald et Henri vont faire parler la poudre dans la région, occupant régulièrement le podium de classe et souvent la plus haute marche. En 1990, après une violente sortie au rallye du valentinois, la Visa bénéficiera d’une ultime évolution avec un moteur 1550 cm3 dans une nouvelle caisse. Il faut dire que le choc aura été violent puisque l’arceau aluminium a cassé lors de l’impact. Les deux compères furent heureux de s’en sortir sans gros bobos car les fixations du siège baquet d’Henri ont cédé et il s’est retrouvé à l’arrière de la voiture.

Avec cette nouvelle mécanique, Gérald tient la tête du rallye du Girondan jusqu’à la mi-course, avant de céder sous les assauts des R5 turbo surpuissantes, et réussit une belle 15ème place au rallye national Lyon-Charbonnières en empochant à chaque fois la victoire de classe. Il finira par renoncer à la Visa en 1992, après un tonneau au rallye des Bauges, presque au même endroit qu’en 1985 et c’est Jean Paul Rochy qui récupèrera l’auto et continuera à courir avec.

Gérald et Henri repartent en 1993 avec une R5 GT Turbo puis en 1994 une R11 turbo jusqu’à une ultime sortie de route au rallye du Haut-Lignon. Entre des problèmes de dos nécessitant des soins, et des projets professionnels importants, les beaux-frères ne reviendront pas à la compétition. Aujourd’hui c’est au volant d’un quad que Gérald se fait plaisir, il assiste son fils qui dispute le championnat de France pour la partie mécanique et la mise au point.