La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
6 heures de St Cloud 1963 : 10ème
Rallye de l’AGACI Monthléry 1963 : 63ème, 23ème Tourisme
Rallye d’hiver des lions 1964 : 9ème Tourisme
Rallye d’Elbeuf 1964 : 18ème Tourisme (coéquipière Mireille)
Rallye de Monte Carlo 1965 : Abandon (avec Pierre Corbet)
Rallye d’Elbeuf 1965 : 1er classe (coéquipière Mireille)
Quand un ingénieur du CEA rencontre un autre ingénieur du CEA, on s’attend à ce que leur discussion soit très scientifique. Sauf que ces deux là, malgré une certaine différence d’âge, ont la même passion pour la mécanique et le sport automobile. Il n’en faudra pas plus pour que leur collaboration s’étende au-delà du domaine atomique.
Travaillant tous les deux à Fontenay aux roses, ils vont débuter en 1958 sur des épreuves proches de la région parisienne. Avec la Dauphine de Jacques ou la Renault 8 de Michel, ils courent à tour de rôle. Seule règle établie, c’est le propriétaire de la voiture qui conduit dans les épreuves spéciales. Pour les longues liaisons à moyenne imposée qui sont légions dans les rallyes de cette époque, le partage du volant permet également de répartir plus équitablement la fatigue. C’est en 1960 qu’ils commenceront à courir avec la DS de Jacques.
Ils vont courir presqu’exclusivement ensemble, à raison de 3 ou 4 épreuves par an jusqu’en 1965 et leur mutation à Cadarache. Ensuite leurs fonctions liées à la construction de ce nouveau centre d’études ne leur laisseront plus assez de loisir pour courir. Il faut dire que les deux compères aiment apporter un soin particulier à leurs reconnaissances. Un soin qui leur permettra de toujours ramener des voitures intactes à l’arrivée.
C’est d’ailleurs lors d’une reconnaissance qu’ils abimeront une fois la voiture lors d’une rencontre inopportune avec un blaireau qui repartira sans laisser d’adresse pour faire un constat. Cette méticulosité leur sauvera plusieurs fois la mise notamment lors du rallye des Lions. Ce rallye couru en hiver dans la région du perche, est souvent rendu très difficile par le gel ou le brouillard. Grâce à la précision de leurs notes, les deux amis négocient facilement une intersection en T, et aperçoivent dans leurs phares, un équipage arrêté sur une mare gelée suite à un passage tout droit malencontreux.