Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Vedrine Bernard

Principaux résultats

1991
Rallye du Mont Dôme : 16ème groupe
Rallye de la gentiane : 28ème, 3ème classe
Rallye de la coutellerie : 35ème groupe, 6ème classe
Course de côte de Durtol : 40ème, 1er classe
Rallye national Vichy-Mont Bourdonnais : Abandon Pb Elec.
1992
Course de côte d’Ardes sur Couze :
Course de côte de Durtol :
Course de côte de Chatel-Guyon : 10ème groupe
Rallye national Vichy-Mont Bourdonnais :
Rallye national du Limousin : 5ème, 2ème classe
1993
Rallye de la gentiane :
Rallye de la coutellerie : Abandon
Course de côte de Durtol :
Rallye de la Fourme : 52ème, 5ème classe
Rallye national du Limousin : 6ème
1994
Rallye du Mont Dôme :
Rallye de la gentiane : 31ème, 11ème groupe, 1er classe
Course de côte de Durtol :
Rallye national du Limousin : 3ème, 1er classe
Ronde Montbrisonnaise : 54ème, 2ème classe
1995
Rallye national du Limousin : 5ème,
Trophée fédéral circuit La Châtre :
Course de côte de Chatel-Guyon
Rallye de la gentiane : 28ème , 6eme classe
Rallye du Mont Dôme : Abandon Boite de vitesse
Ronde Montbrisonnaise : Abandon sortie

Présentation

Peu nombreux sont les pilotes de Visa dans le Puy de Dôme, et moins nombreux encore ceux qui ont couru sur Visa Gti en groupe N. Bernard Vedrine est l’une des exceptions qui confirment la règle lui qui naît tout près du circuit de Charade et qui du coup s’intéressera très tôt aux voitures et aux courses. C’est dans la descente de Gravenoire du circuit de Charade, lors de courses effrénées en mobylettes avec ses copains, qu’il connaitra ses premiers frissons de la vitesse.

Plus tard, lorsque son frère Yves se lance dans la course automobile au volant d’une BMW 2002 ti groupe S, il participe aux travaux de préparation et d’assistance. En 1982, Yves se prépare une Talbot Sunbeam Ti et dans le même temps un de ses copains prépare une Ritmo Abarth mais n’a pas encore trouvé de coéquipier. Bernard ne va pas laisser passer l’occasion.

Il débute donc en 1983 dans le baquet de droite de la Fiat Ritmo Abarth d’Alain Chaput, avant de prendre le volant en 1986. Il débute au volant d’une voiture très rare en Rallye, une Skoda 130LS groupe A, la propulsion la plus abordable à l’époque même si elle manque un peu de chevaux. Très vite les difficultés pour trouver des pièces préparées vont avoir raison de sa patience et la Skoda sera revendue.

Il reviendra aux rallyes en 1988 au volant d’une Autobianchi A112 Abarth groupe N. Pendant trois saisons il dispute rallyes et courses de côtes obtenant une qualification pour la finale de la coupe de France des rallyes en 1990. En 1991, changement de classe et de monture avec l’acquisition d’une Visa GTi groupe N, bien moins commune que sa cousine 205, mais également moins simple à faire évoluer du fait de l’absence de pièces homologuées. C’est donc avec une préparation minimale que Bernard va disputer ses premières épreuves : un arceau, 4 amortisseurs Bilstein retarés, et des slicks d’occasion.

En 1992, la voiture devient caduque et passe en groupe F. Les possibilités d’évolution s’ouvrent avec outre l’allègement et les éléments en makrolon, une petite préparation Condrillier (Arbre à cames, culasse rabotée, pistons plats) et un pont court. La mise au point entre l’arbre à cames et l’injection s’avèrera difficile (piston percé à la course de côte de Chatel-Guyon) et c’est finalement deux carburateurs de Weber prélevés sur une BX sport qui se chargeront de l’alimentation.

Jusqu’en 1995, Bernard et sa visa vont écumer les épreuves autour du Puy de Dôme et s’octroyer quelques victoires de classe. Bien sûr la mécanqie lui jouera parfois des tours comme au rallye des Monts Dôme 1995 où dans l’épingle d’Aulnay de la spéciale du Trévis, la boite de vitesse se bloque. Le temps de réussir à remettre une vitesse pour finir la spéciale et la victoire de classe s’est envolée. A l’opposé il y aura de grands souvenirs comme cette troisième place au rallye national du Limousin derrière une BMW et une Talbot Lotus, ou cette troisième place de classe au rallye de la Fourmes dans une classe riche de 16 partants parmi lesquels quelques Simca Rallye 3 très affutées.

L’aventure s’arrêtera à la ronde montbrisonnaise 1995. Parti avec deux pneus slicks neufs, Bernard est confiant mais les pneus ne sont pas assez chauds et l’arrière de la voiture lui échappe pour venir frapper un muret. C’est une 205 qui remplacera la Visa mais qui aura une vie très éphémère puisqu’elle prendra feu au rallye du Limousin 1996. Lassé de mettre tout son argent de célibataire dans les voitures, Bernard décide alors de raccrocher définitivement gants, casques et combinaison.