Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Grenguet Eric

Principaux résultats

2000
Rallye régional du calvados : 74ème
Rallye national de la côte fleurie : 57ème
Rallye régional du Muguet : 80ème
Rallye régional de Normandie : 57ème, 6ème classe
Rallye de la Risle : 54ème
Rallye des Vikings : 35ème
2001
Rallye national de la côte fleurie : 56ème, 8ème classe
Rallye régional de Neufchâtel en Braye : 64ème, 2ème classe
Rallye régional de Normandie : 101ème, 8ème classe
Rallye régional des pays normands : 53ème, 5ème classe
Rallye régional du calvados : 37ème
Rallye régional du Muguet : 104ème, 9ème classe
2002
Rallye régional du bocage : 46ème
Rallye régional de basse Normandie : 68ème, 3ème classe
Slalom de Thiberville : 49ème
Rallye des Vikings : 22ème, 3ème classe
2003
Rallye des Vikings : 55ème

Présentation

Si certains ont décrié les lignes de la Visa à ses débuts, entre Eric et elle ça a toujours été une grande histoire d’amour. Il les a toutes conduites ou presque puisqu’il a possédé successivement une Visa super E, puis une 14TRS, une GT Tonic, une chrono, jusqu’à celle qui lui servira à courir la GTi.

Il faut dire que l’envie de faire des rallyes le démangeait depuis toutes ces années où avec ses amis il regardait passer les concurrents du rallye de la côte fleurie qui passait tout près de chez lui.

En 1999 enfin l’occasion se présente d’acquérir une Visa blanche en vente chez l’agent Citroën de Deauville. Il embarque avec lui dans le baquet de gauche son beau frère, Yannick Largillet et les voilà partis pour 5 années de vie sportive commune à raison d’une douzaine d’épreuves par an. Pas moins de cinq Visa GTi passeront entre les mains d’Eric avec des fortunes diverses.

La première Visa GTi équipée de son moteur d’origine, sera progressivement remplacée par une Visa GTi rabaissée, dotée d’un moteur à pistons forgés, où l’injection est remplacée par deux carburateurs double corps et d’un couple court. Trop basse pour les rallyes, Eric devra la modifier pour lui permettre de courir en rallye.

Si dans l’habitacle la cohabitation est pacifique, les relations entre l’équipage et les bas côtés sont quelquefois houleuses. Au cours de sa carrière en Visa, Eric devra remplacer à trois reprises la caisse de sa voiture mise à mal par des rencontres avec dame nature. Ainsi au rallye du Coutançais, Eric aborde une bosse à fond de 5 là où normalement il faut tomber la troisième. Impossible dans ces conditions d’enchaîner le virage à suivre et le talus se chargera d’arrêter la Visa.

Une autre fois au rallye de Saint Hilaire du Harcouët, alors qu’il est à la lutte pour la seconde place de classe, le concurrent précédant Eric se sort. Le commissaire sur place agite le drapeau rouge puis constatant que la situation est maîtrisée, autorise Eric à repartir. Enervé d’avoir perdu du temps, Eric repart avec le couteau entre les dents ? Il aborde un long droite à fond de 4 pour un 3 annoncé, mord le talus et détruit la caisse en trois tonneaux.

A l’inverse Eric garde un souvenir particulier du rallye de Neufchatel en Braye. Au bout d’une longue descente où il flirte avec les 180 km/h, les organisateurs ont placé une chicane. Au prix d’un fort freinage et d’un délestage de l’arrière, Eric sait comment passer vite mais les spectateurs n’ont pas la même confiance. Il se souvient d’avoir vu les spectateurs s’enfuir en courant à l’arrivée de la Visa.

Et puis en 2003, la compétition marque une pause parce qu’une autre priorité entre dans la vie d’Eric sous forme d’une rencontre amoureuse et d’un enfant qui en suivra. Il reviendra à la compétition un peu plus tard au volant d’une R5 GT turbo en classe F2000/14. Après quelques frayeurs pour apprendre comment maîtriser cette nouvelle monture, Eric va très vite faire figure d’homme à abattre dans la classe, mais cela est une autre histoire.