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Pilote sur Visa


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Bellosguardo Jean-Marc

Principaux résultats

1988
Rallye régional de l’épine-Mont de chat : Abandon
Rallye national de la Matheysine : 52ème, 3ème classe

Présentation

Jean Marc Bellosguardo découvre les rallyes un petit peu par hasard. Ce grenoblois tout juste en âge de conduire exerce le métier d’ambulancier et croise sur sa route les concurrents du Monte Carlo. L’étincelle s’allume mais le feu ardent pour les rallyes ne viendra qu’un peu plus tard après avoir assisté en spectateur au rallye du Mont Blanc.

Peu de temps après, en 1985, il fait l’acquisition d’une Alfasud 1500 Ti, l’équipe d’un arceau, et s’engage dans son premier rallye sans même être équipé de sièges bacquets. Mécanicien chez Alfa Roméo, il découvre le vrai visage de la compétition automobile lorsque l’équipe d’usine passe quelques jours à Grenoble pour des essais.

Il s’achète ensuite une Talbot Sunbeam ayant couru en rallycross, puis une Renault 11 turbo groupe N avant d’avoir l’opportunité de racheter une Visa ex Joël Royer entièrement équipée terre et asphalte.
A son volant il dispute d’abord le rallye de l’épine-Mont du chat puis s’engage à la ronde de la Matheysine. Dès le début du rallye il est lâché par son répartiteur de freins qui ne freine que les roues arrières. Dans de telles conditions, chaque freinage se transforme en tête à queue. Il terminera dernier et recevra le titre honorifique du plus grand nombre de tête à queue au cours de cette épreuve. Réussir à terminer sans gros dégâts sur la voiture après une quarantaine de tête à queue relève déjà de l’exploit.

Il court ensuite le rallye des bauges et le rallye du Salève dans des conditions atmosphériques difficiles. La neige se met à tomber au cours du rallye et Jean Marc sort violemment de la route, pulvérisant la petite visa qui sera revendue en pièces. Elle sera remplacée par une R5 GT turbo qui subira exactement le même sort dans les même conditions un an plus tard au rallye du Salève.

La R5 GT turbo cèdera sa place à une Clio 16S puis une Clio Williams avant l’arrivée d’une BMW M3 dont le grand regret de Jean Marc est de n’avoir jamais su trouvé le mode d’emploi. Il réalisera ses deux meilleurs années au volant d’une Clio Kit Car en 2003-2004. A son volant il termine troisième du rallye de la porte de la Bièvre en 2003 et 4ème du rallye de la Matheysine en 2004. Jusqu’en 2010, soit 25 ans après ses débuts, il va continuer à courir sur des auto au top allant de la Mégane maxi, à la Ford Escort RS Cosworth, mais aussi à quelques reprises sur des Saxo Kit Car.

Il fera un premier essai en 2005 sur une Saxo d’origine espagnole qu’il revendra sous l’insistance d’un ami, puis en 2007 sur une auto en provenance de Guadeloupe avec laquelle il a rencontré des difficulté de tenue de route. Même si à la fin les aléas mécaniques et les soucis de fiabilité de ces bolides ne lui ont pas permis de se constituer un très gros palmarès, il reste à Jean Marc 25 ans de souvenirs de plaisirs intenses vécus au volant de voitures pas ordinaires.