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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Achard Anthony

Principaux résultats

1984
Ronde régionale des alpes : 6ème groupe
Ronde régionale du Gap racing : 18ème, 2ème classe
1985
Ronde nationale de la Durance : 7ème groupe
Rallye du Var : 46ème, 24ème groupe, 8ème classe
1986
Rallye des 1000 pistes : 30ème, 12ème groupe, 2ème classe
Terre de Provence : 47ème, 19ème groupe, 1er classe
1987
Terre de Provence : 26ème groupe, 6ème classe
Rallye du Var (88% du parcours groupe B): 2ème groupe, 1er classe
1988
Critérium de la neige : 7ème, 1er groupe et classe
Rallye régional de haute provence : 4ème groupe, 1er classe
Terre de Bruyère : 1er groupe et classe
Terre des Charentes : 2ème groupe et 1er classe
Terre de Provence : A vérifier
Terre des Cardabelles : 9ème groupe et 1er classe
1989
Rallye régional de haute provence : 10ème, 4ème groupe, 1er classe
Terre de Provence : 4ème, 4ème groupe, 4ème classe
Terre des dentelles : 7ème
Terre du Vexin normand : 3ème groupe, 1er classe
1990
Terre de Provence : 9ème groupe, 7ème classe
Terre du Dauphiné : Abandon sur sortie de route
1991
Terre de Provence : 8ème, 4ème groupe, 4ème classe
Terre des Cardabelles : 5ème groupe, 5ème classe
1992
Terre de Provence : Abandon sur bris de cardan
1993
Terre des Cardabelles : 25ème, 7ème groupe, 4ème classe
Terre de Provence : 46ème, 5ème classe
Terre de Vaucluse : 25ème
1996
Terre de Provence : 26ème
1998
Terre de Provence : ?

Présentation

Quand on est issu d’une famille de mécaniciens et que depuis l’âge de 10 ans on se souvient avoir vu passer les concurrents du rallye de Monte Carlo en liaison devant la porte de la maison, on sait que le rallye va finir par s’insinuer dans les gènes. Si de plus vous habitez vers Digne où les deux principaux évènements annuels sont Noël et le rallye Terre de Provence, on peut parier qu’un jour on vous retrouvera au départ d’un rallye, ce que n’a pas manqué de faire Anthony.

Ses débuts auront lieu en 1980 au volant de la première voiture disponible, en l’occurrence une Simca 1100 dont il partage le volant avec son copilote, puis une Peugeot 104 ZS et son premier rallye couru sera bien entendu le Terre de Provence. Anthony avoue une certaine préférence pour les voitures françaises, lui qui est né dans l’escalier de sa maison, faute d’avoir eu le temps de prendre place dans la traction avant familiale pour aller à la maternité.

C’est donc sans hésiter qu’il achète une première Visa trophée achetée quasi neuve à la concession de Brignoles en 1983. C’est avec elle qu’il va aller grappiller ses premières victoires de classe sur l’asphalte des routes des Alpes de haute-Provence. La voiture est simple, fiable et facile à entretenir ce qui permet de courir pour une somme modique à condition d’avoir, comme Anthony, un réseau d’amis judicieusement placés pour pouvoir vous loger les week-ends de rallyes.

En 1985, avec un ami, ils rachètent un lot de 4 Visa trophée, déjà bien éprouvées aux mains d’autres pilotes, afin de se préparer deux Visa pour la terre. Plus simple que la Visa 1000 pistes, la Visa trophée se montrera d’une fiabilité exemplaire sur terre n’abandonnant qu’une seule fois sur un problème de pivots de direction de mauvaise qualité, comme en atteste les résultats de la saison 1988.

Il rachète fin 1988 la Visa 1000 pistes avec laquelle Joël Royer a remporté un titre de champion de France des Rallyes sur terre. Il va courir à son volant jusqu’en 1998 où d’autres priorités budgétaires l’amèneront à ranger la voiture au garage. Il réalisera son meilleur résultat en terminant 4ème au rallye terre de Provence 1989 où il termine 4ème et s’offre le luxe suprême de devancer Christian Dorche et Maurice Chomat à l’arrivée.

Malgré sa réputation de fragilité (notamment l’arbre secondaire de renvoi d’angle), Anthony considère la Visa 1000 pistes comme une voiture fiable, à condition de savoir gérer ses petits points faibles. Il n’en conserve que des bons souvenirs sauf peut-être un certain rallye du Dauphiné où il sort assez violemment et vient frapper un arbre à hauteur de sa portière. à l’issue du choc il se retrouve sur la route en sens contraire à la marche.

Là où les choses se gâtent, c’est que la Visa n’est pas visible des autres pilotes qui arrivent dessus à l’aveugle, et que Anthony a les pieds coincés. Il se souvient avoir vu son concurrent suivant s’arrêter à 50 cm de son pare-choc avec un grand soulagement, pour finalement ne souffrir que d’hématomes aux genoux. Une caisse neuve rapidement remontée et Anthony repart au terre de Charentes avec une voiture dont le répartiteur de freinage, pas suffisamment bien réglé, lui vaudra un passage sur le toit et une deuxième caisse en deux épreuves.

A partir de 1998, Anthony continuera à courir mais cette fois par procuration, en assurant l’assistance de Patrick Magaud et de Maurice Chomat avant de se consacrer à sa propre affaire. Il conserve amoureusement ses voitures et il se pourrait que l’une ou l’autre sorte à l’occasion de son sommeil pour quelque montée historique.