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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Vigion Jean Pierre

Principaux résultats

Classement de la catégorie Tourisme Libre
1986 :
Autocross de Vivonnes : 2
Autocross du Pin : 3
Autocross de Saint Priest Ligoure : 1
Autocross de Badefols d’ Ans : 3
Autocross de la Souterraine : 3
Autocross d’ Agris : 1
Autocross de Saulgond : 1
Autocross de Jaunay – Clan : 1
Autocross de Limoges - Saint Junien : 3
1987
Autocross de Lunery : 1
Autocross d’ Ussel : 1
Autocross d’ Egletons : 1
Autocross de Vivonnes : 1
Autocross d’ Angeac Charentes : 4
Autocross de la Souterraine : 4
Autocross de Saint Priest Ligoure : 3
Autocross d’ Agris : 5
Autocross de Badefols d’ Ans : 5
Autocross de Saulgond : 2
Autocross de Jaunay – Clan : 2
Autocross de Limoges - Saint Junien : 2
Autocross de Chateauroux Saint Maur : 1
1988
Autocross de Chateauroux Saint Maur : 1
Autocross de Lunery : 1
Autocross d’Ussel : 1
Autocross d’ Egletons : 4
Autocross de Saulgond : 2
Autocross de Rougnac : 1
Autocross de Badefols d’Ans : 2
Autocross d’ Agris : 6
Autocross de Limoges - Saint Junien : 4

Présentation

Après avoir couru sur Buggy et Porsche, Jean Pierre VIGION va comme beaucoup de pilotes, découvrir la traction intégrale en se préparant une Visa quatre roues motrices avec laquelle il a sérieusement étoffé son palmarès.
de 1986 à 1988, le pilote à la Visa va faire admirer ses feux arrières à la concurrence avec une étonnante constance dans la ligue du Centre.

La passion de la mécanique, Jean Pierre en a fait son métier puisqu’il est le gérant d’une société Centre Auto à Guéret. C’est tout naturellement qu’il se lance en 1976 dans la compétition automobile, pensant à juste titre que la compétition ajouterait une image positive à sa société auprès de sa clientèle. Adepte des courses sur terre, il se tourne tout naturellement vers une discipline pas trop onéreuse, l’Autocross.

La catégorie reine à l’époque est celle des buggy 1300 cm3, il se construit sa propre monture qu’il dote d’un groupe propulseur de 1255 cm3 issu de la célèbre R8 Gordini. Ce premier buggy, qu’il qualifie amicalement de “taxi” sera bientôt suivi de deux autres dont le dernier permettra à Jean Pierre de s’illustrer en accumulant de nombreuses places d’honneur, jusqu’à un jour de 1983 sur le circuit d' Egletons. Ce jour là une pierre lancée par la roue d’un buggy le précédant, vient s’écraser sur son casque et lui éclate la cloison nasale, l’empêchant du même coup de respirer. Jean Pierre se jure alors de ne plus jamais courir en monoplace.

Son nez réparé, il passe dans la catégorie Tourisme (crée en 1980) en rachetant en 1984 une Porsche 911 avec laquelle il obtient enfin sa première victoire à Lunery en 1985 dix saisons après ses débuts sur Buggy. Dans la foulée il s’offre le luxe d’aller damer le pion aux monstres de rallycross en remportant l’épreuve de Saint Junien.

Le grand raid, célèbre émission jeu, commence mal pour un équipage féminin qui détruit sa voiture en Afrique du Sud. La caisse est cuite mais la mécanique n’affiche que 2732 kilomètres quand elle est rapatriée en France. C’est là que Jean Pierre va la récupérer pour donner une nouvelle vie à cette fantastique petite mécanique qui ne demandait qu’à revivre. Bien sûr il faudra aussi à Jean pierre racheter une caisse neuve mais soudage, assemblage et ajustage ne sont pas des mots qui
l’ effraient.

La voiture est fin prête en 1986 et Jean Pierre fonde beaucoup d’espoirs sur sa nouvelle monture. Hélas la 1ère course se termine en queue de poisson car un problème d’ allumage viendra l’arrêter alors qu’il était en tête. Heureusement la suite de la saison sera d’une autre facture et la Visa saura faire la preuve qu’elle allie, pour le plus grand bonheur de Jean pierre, performances et fiabilité. Quatre places de premier, dont une à Agris devant 96 pilotes, et plusieurs places sur les podium montrent que le choix de la Visa est judicieux.

En 1987 la Visa se voit dotée d’une mécanique un peu plus puissante, amoureusement entretenue et développe désormais 160 Cv.
Elle et Jean Pierre vont disputer 12 épreuves en 1987 et faire mordre la poussière à bien des concurrents. Les places sur le podium se succèdent, quatres victoires viennent concrétiser la bonne forme de la voiture, mais Jean Pierre doit parfois se contenter des accessits. Le cumul de ses résultats lui permettent néanmoins de remporter son deuxième titre consécutif de champion de ligue.

En 1988 Jean Pierre remet ça et se montre à nouveau intraitable dans les épreuves qu’il affectionne comme à Chateauroux, Ussel, Lunery ou Rougnac où ses concurrents se contenteront d’admirer ses feux arrières. Mais la concurrence ne reste pas figée et la course à l’armement s’amplifie. R5 turbo, 205 T16 , les monstres turbocompressés débarquent et Jean Pierre se séparera de sa petite visa à la fin de la saison après avoir remporté un second titre de champion de Ligue.

Jean Pierre continuera à courir en autocross mais au volant d’une Ford escort Cosworth mini groupe A, et ça c’est une autre histoire.