Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Levaillant Yves

Principaux résultats

1992
Trophée Andros Serre Chevalier : 3ème finale C
Trophée Andros La Bresse : 4ème finale E
Trophée Andros Lans en Vercors : 2ème finale D
Trophée Andros Isola 2000 : 3ème finale C
Trophée Andros finale de Paris Reuilly : 3ème finale D
1993
Trophée Andros Serre Chevalier : 5ème finale D
Trophée Andros La Bresse : 4ème finale C
Trophée Andros Val Thorens : 2ème finale C
Poursuite de Bourg d’Oisans : 2ème
1994
Trophée Andros Val Thorens : 3ème finale D
Trophée Andros Super Besse : 4ème finale D
24 heures de Chamonix : Abandon
1996
Course de côte des Estables : 1er scratch, groupe et classe
Course de côte sur terre de St Raphaël : 3ème groupe
Course de côte sur terre Maures-Esterel : 5ème
1997
Circuit sur glace des hopitaux vieux : 2ème, 2ème groupe
Circuit sur glace de La Feclaz - Le Revard : 4ème
Course de côte sur terre de Barbossi : 3ème
1999
Terre des Cardabelles : Abandon
Terre des Drailles : Abandon

Présentation

Yves débute en rallye en 1984 au volant d’une Simca Rallye 3 avec laquelle il dispute rallyes régionaux et courses de côtes. Si la tenue de route de la Rallye 3 est particulière, son train arrière balladeur en fait une bonne école de conduite. A cette époque ils sont nombreux à courir sur cette voiture et il règne encore un esprit de camaraderie et d’entraide qui tend aujourd’hui à disparaître. Yves débute en rallye en 1984 au volant d’une Simca Rallye 3 avec laquelle il dispute rallyes régionaux et courses de côtes. Si la tenue de route de la Rallye 3 est particulière, son train arrière balladeur en fait une bonne école de conduite. A cette époque ils sont nombreux à courir sur cette voiture et il règne encore un esprit de camaraderie et d’entraide qui tend aujourd’hui à disparaître.

Fin 1987, il change de baquet pour aller copiloter Serge Perronnet qui court sur une 205 GTi groupe A. Ils ne disputent que des épreuves nationales et Yves prend plaisir à ces longues spéciales allant parfois jusqu’à 45 kilomètres, ce qui contraste avec les courtes épreuves des rallyes régionaux. Il disputera trois saisons avant de revenir aux affaires.

En janvier 1990 se dispute la 1ère manche de la 1ère saison de trophée Andros. Yves se dit qu’il se laisserait bien tenter et se prépare pour la deuxième saison une Alfa Roméo 33 4x4 sur la base d’un véhicule accidenté. Il est tellement emballé par ces épreuves sur glace qu’il décide d’investir dans une voiture un peu plus adaptée car les performances de l’Alfa ne sont pas suffisantes. Il rachète donc une ancienne visa 1000 pistes de Laurent Battut, plus proche d’une série 200 que d’une évolution mais en 1991 la Visa est omniprésente sur la glace n’ayant pour seule concurrence de la BMW de Marcel Tarrès.

Au début du trophée Andros, il n’y a pas de frais d’engagements et tous les concurrents repartent avec le coffre plein de bonbons. Hélas très rapidement victime de son succès la formule va devenir de plus en plus inaccessible pour un amateur comme Yves. Cette formule permettait aussi aux pilotes de se frotter à des stars du showbiz qui vont, elles aussi venir s’amuser sur la glace. Si certaines étaient imbuvables, Yves se souvient avec bonheur de l’humour et la gentillesse de gens aussi différents que Jean Marie Bigard ou Estelle Halliday.

Pendant 4 saisons Yves va disputer le trophée Andros, sans ambition de venir taquiner les cadors sur des voitures officielles, mais avec l’esprit de s’éclater et garde un souvenir particulier de la finale sur la pelouse de Reuilly à Paris. A une seule exception il partagera le volant de sa Visa pour les 24 heures de Chamonix (qui se disputent obligatoirement en binôme) et l’expérience tournera court puisque son co-équipier fera un tonneau avec la Visa, tonneau qui entraînera la surchauffe et la casse du moteur.

Après quatre saisons de trophée Andros, Yves va tenter l’expérience des rallyes sur terre. Une expérience décevante avec des problèmes de réglage de suspension et une voiture qui touchait sur chaque bosse au rallye terre des Drailles et un abandon sur problème mécanique au Terre des Cardabelles. Yves réalise aussi que les parcours secret ne le sont pas pour tout le monde puisque souvent, d’une année sur l’autre, ce sont les mêmes spéciales qui sont reprises.

Du coup il va disputer quelques courses de côtes sur terre ou sur neige. Il affectionne la course de côte de l’Esterel notamment et les bagarres avec Serge Raymond et Guy Bekaert. C’est en 1996 qu’il surprend tout le monde en remportant la course de côte des Estables, généreusement enneigée cette année-là. Il tentera de renouveler l’exploit en 1997, mais devant l’absence de neige, la Visa ne descendra même pas du plateau.

En 1997, Yves décide de revenir sur le goudron et prépare une Mazda 323 GTR groupe N. Trop lourde, elle ne peut lutter contre ses principales adversaires de classe que sont les R5 GT Turbo, sauf si la pluie s’en même. Il l’utilisera ponctuellement jusqu’en 2006 où il aura le plaisir de disputer quelques épreuves avec son fils en coéquipier avant de raccrocher définitivement le casque.