Fleury Alain

Présentation

Alain a pris goût aux rallyes en allant sur les bords des routes avec sa mobylette voir passer les concurrents du rallye du Gard. Il faut dire que dans sa région, le sport automobile est une institution, la pépinière de pilotes de Bessèges est une référence connue des connaisseurs. Il était écrit qu’Alain n’échapperait pas à la règle et à la fin des années 70 il fait ses débuts sur une Peugeot 104 ZS ex françois Chauche (idole locale des rallyes).

Un Opel Kadett prendra le relais au début des années 80 jusqu’à ce qu’arrive une première Visa dans la carrière d’Alain. Il s’agit d’une Visa trophée, tout polyester, dotée d’une 1440 cm3 griffé DMC, donc un certain Cactus (mécanicien bien connu qui a entre autre préparé la CX de Jean Paul Luc) assure la maintenance. Mais l’histoire d’Alain et des Visa ne va pas être un long fleuve tranquille.

Les débuts auront lieu au rallye du Vivarais 1986. Le rallye commence de façon curieuse puisque Alain bloque le rallye en coinçant sa Visa à l’équerre sur un petit pont. La voiture est intacte mais il faudra l’intervention de 20 personnes pour pouvoir la débloquer. La course reprend et le combat dans la classe est tendu, les temps des concurrents se jouent à quelques secondes. Alain part le couteau entre les dents avec des pneus froids, l’arrière de la voiture décroche, il en perd le contrôle et enchaîne un tonneau par l’avant et une demi-douzaine de tonneaux de côté. Il ne pourra plus rien récupérer de l’épave complètement détruite.

Il faudra attendre 1994 pour voir une Visa Chrono réapparaître dans la vie d’Alain. Entre temps Alain dispute quelques épreuves au volant d’une Volkswagen Sirocco, d’une AX sport et d’une Peugeot 205 GTi. La cohabitation avec la Visa sera de courte durée puisqu’une pierre sectionnant la durite d’essence provoquera l’embrasement de la voiture qu’Alain réussira à éteindre en jetant de la terre sous le capot.

Dans les années 2000, Alain va entamer une longue histoire d’amour sur asphalte avec des Peugeot 205. Ses victoires de classe lui permettront à deux reprises de se qualifier pour les finales de la coupe de France des rallyes. Début 2000, il achètera néanmoins une Visa GTi ayant couru en rallycross et dotée d’une moteur de 405 Mi 16 pour courir sur terre. Il prête sa nouvelle acquisition à un ami, invité à courir sur le circuit de Château-Lastour, et qui la mettra sur le toit à la suite d’une crevaison.

Il récupèrera quelques pièces et une caisse de Visa GTi et remontera une voiture avec laquelle il courra quelques fois sur terre pour le plaisir avant de la revendre et de se consacrer principalement à l’asphalte. Jusqu’en 2014 il continuera à courir en F2000 d’abord avec une petite 205 rallye puis une GTi 1.9. Aujourd’hui il réfléchit sérieusement a remonter une Peugeot 205 en VHC.