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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Challier Jean-Luc

Principaux résultats

1999
Rallye de Neufchâtel en Braye : Abandon
Rallye des chateaux de la Loire : Abandon
Rallye du Val de Bresle : 58ème
2000
Ronde du Jura : 57ème
Rallye régional d’Envermeu : 36ème
Rallye régional Reims-Coteaux champenois : 48ème, 14ème groupe, 5ème classe
Course de côte de Varrèdes : 46ème
2001
Rallye du val de Bresle : 48ème
2003
Rallye des lacs : 57ème

Présentation

On pourrait intituler le portrait du Jean Luc, itinéraire d’un mauvais élève qui a réussi. Si les résultats scolaires n’étaient pas la priorité de Jean Luc il a heureusement toujours été animé d’une passion pour la mécanique qui va lui permettre dès 14 ans d’entrer en apprentissage. Il débute chez un agent Citroën, avant de s’occuper du freinage des poids lourds chez Westinghouse, puis de l’hydraulique chez Poclain et enfin chez VW.

Fort de ce bagage il est recruté chez DMC, un petit atelier de développement dont le patron s’appelle Denis Mathiot, et qui développe notamment les projets Visa et BX pour Citroën sport. De 1982 à 1988, il va perfectionner ses connaissances auprès des ingénieurs de DMC. Il travaille notamment sur la Visa Turbo de Chevreton championne de France de rallycross, sur les BX4TC, sur les prototypes WM du Mans dont celui qui a dépassé les 400 km/h dans la ligne droite des Hunaudières. Avoir réussi à sortir 1000 chevaux du modeste 3 litres Peugeot reste une de ses grandes fiertés.

Fin 1988 il décide de voler de ses propres ailes et ouvre sa propre affaire en Seine et Marne. Certains anciens clients dont il préparait les voitures vont le suivre et il continuera à assurer la maintenance de leurs voitures. Parmi ces pilotes Jacky Cauchy et sa redoutable Samba Groupe B, mais aussi et surtout les visa de Yves Leroy, Hervé Rousseau et Jean Luc Marteil qu’on retrouvera bientôt sur ce site.

En 1999, Jean Luc et Hervé l’incitent à les rejoindre sur les rallyes et comme de son côté son fils se verrait bien copilote, Jean Claude commence sérieusement à cogiter. A cette époque, les Visa se vendent pour une bouchée de pain et Jean-Luc dispose d’une banque d’organes quasi-inépuisable. Une caisse de trophée plus tard et un bloc moteur de 1440 cm3 et voilà Jean Luc prêt à prendre son premier départ.

Les débuts de l’équipage vont être mouvementés puisqu’au rallye de Neufchâtel en Braye 1999, dans le deuxième passage de la spéciale Jean Luc Thérier, la Visa termine sur le toit. Ce sera la seule et unique incartade sur les sentiers battus de Jean Luc. Jusqu’en 2001 il va disputer une dizaine d’épreuves avant de revendre la Visa et de retourner se consacrer à ses affaires. Pas question dans ces années là de prétendre à briller au scratch mais pendant quelques épreuves, père et fils auront partagé de belles aventures.