Vannier Jean-Luc

Présentation

C’est à l’âge de 15 ans que Jean-Luc fut –victime- de ses mauvaises fréquentations. Didier et Jean-François, les deux compères qui l’emmenèrent assister à ses premiers rallyes et lui inoculèrent inconsciemment le virus du sport automobile. Il débute en 1985 en disputant deux gymkhanas au volant d’une R12 Gordini mais ses débuts seront vites interrompus par un travail qui ne lui laissait aucun week-end de libre.

Il lui faudra attendre 1992 pour revenir à la course automobile au volant d’une VW Golf avec laquelle il participe aux épreuves régionales gymkhanas, rallyes et courses de côte. En 1994 il rachète une Ford Sierra RS Cosworth ex Pustelnik avec laquelle il fera deux rallyes. Il la revendra rapidement faute de budget pour entretenir comme il faut ce bolide en restant fidèle à sa devise –courir pour se faire plaisir avec des autos sympas que l’on peut se permettre de casser. Si tu n’as pas le moyen de les emmener ou de les maintenir, mieux vaut s’abstenir-. Une devise qui permet d’éviter de se mettre en danger financièrement.

En 1995 il rachète donc une Golf et pendant qu’avec l’aide de son beau-père il en entreprend sa réfection, il dispute une saison de fol car au volant d’une Renault 14. Après la remise en état du faisceau électrique, du moteur, de la boite etc…. la Golf reprend du service et il va la conserver jusqu’en 2000. Même s’il court peu, ses sorties se terminent régulièrement sur le podium de la classe et quelques fois sur la plus haute marche. Elle sera suivie par une autre Golf groupe F2000 qu’il va conserver jusqu’en 2005. Il la revendra à une personne qui souhaite courir comme copilote et qui demande à Jean-Luc de le piloter. La collaboration sera de courte durée puisque le copilote est tellement terrorisé en course qu’ils abandonneront avant la fin pour écourter le calvaire du copilote au bord de la crise de nerfs dans chaque spéciale.

Fin 2003 Jean-Luc se retrouve dans un bar fréquenté par des passionnés et pilotes de rallye et tombe sur Alfred Wimble-Clinton qui souhaite arrêter de courir et vendre sa Visa. Il lui propose un prix d’ami et pour plaisanter Jean-Luc dit au patron du bar - OK je l’achète si tu fais le copilote-. C’est ainsi que Jean-Luc se retrouve avec dans son garage une Visa chrono ex Baudier, avec tous les éléments polyesters, un ancien passeport groupe B et une mécanique affutée de 1452 cm3.

De 2004 à 2006, c’est en Visa le plus souvent, et parfois en Golf qu’il va continuer à venir taquiner ses camarades de classe. La voiture est fiable et dynamique et la cohabitation avec son coéquipier se passe bien. Cependant en 2006, la petite Visa va rentrer au garage et n’est toujours pas ressortie de son profond sommeil. Son fils remporte cette année-là le trophée de Basse-Normandie de Karting et Jean-Luc décide de lui assurer un soutien financier au lieu de courir lui-même. Il se murmure néanmoins qu’un retour en VHC serait envisageable à moyen terme.