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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Hillaire Michel

Principaux résultats

1988
Rallye national des Garrigues : 10ème groupe
Rallye national du Gard : 27ème, 10ème groupe, 4ème classe
Rallye régional de l’Esculape : 1er classe
Rallye régional cévenol : 9ème
1989
Rallye national des Cévennes : 5ème groupe, 3ème classe
Rallye régional Velay-Auvergne : 46ème, 5ème classe
1990
Rallye du Gard : 23ème, 9ème groupe, 3ème classe
1991
Rallye national des Cévennes : 11ème groupe, 1er classe
1992
Rallye national de Lozère : Résultat non connu

Présentation

C’est par son frère que Michel va s’initier au milieu des sports mécaniques. Ce dernier fait l’assistance en course de côte de Daniel Rouveyrand et Michel se joint régulièrement à l’équipe sur les épreuves locales de l’Ermitage, de Sabrans, du minier et de l’Echelette. C’est ainsi qu’en 1976, on le retrouvera dans le siège du coéquipier à bord d’un NSU.

L’année d’après il investit dans une Simca 1000 Rallye 2 avec laquelle il fera deux saisons de rallyes régionaux. Il tentera l’aventure du tour de France automobile mais sera assez rapidement lâché par la mécanique. Elle sera remplacée en 1979 par une Peugeot 104 ZS groupe 1 qu’il gardera jusqu’en 1983 en la faisant évoluer progressivement en groupe 2.

Il dispute quelques grandes épreuves comme le critérium des Cévennes, et s’engage même au rallye de Monte-Carlo 1983. Hélas une plaque de glace lors du parcours commun empêchera l’équipage de connaître les plaisirs de la nuit du Turini. Une VW Golf GTi groupe N prendra la relève en 1984 mais elle ne laissera pas un grand souvenir à Michel en raison de problèmes récurrents de freinage.

En 1985, Michel rachète une épave de R5 GT Turbo groupe N. Après une année consacrée à sa remise en état, il réalise une saison complète en 1986 à son volant ce qui correspond généralement à 4 ou 5 épreuves. Il trouve rapidement ses marques à son volant et se classera à chaque fois sur le podium de la classe pourtant très fournie. Elle sera revendue en fin d’année et Michel marquera une courte pause dans sa carrière sportive.

En 1988 il découvre une Visa trophée 1219 ayant appartenu à la concession Citroën Alès en vente. Elle n’est pas très chère mais semble avoir été très bien entretenue car Michel connaît bien le garagiste qui la met en vente. C’est une vraie petite voiture de course, en carrosserie poly et dans un plus pur style dépouillé. Elle va accompagner Michel pendant 5 ans.

D’une fiabilité exemplaire la Visa ne connaîtra qu’un seul abandon en 5 saisons sur une rupture de courroie que pour une fois Michel n’avait pas emmené en double. Malgré son grand âge, elle et Michel réussiront à grapiller quelques victoires de classe jusqu’à ce que la famille et les affaires le décide à renoncer aux rallyes en 1992. Depuis quelques temps, poussé par un collègue roulant en historique sur une Opel GTE, Michel a ressorti la Visa pour des épreuves historiques officielles ou de démonstration pour offrir une seconde vie à son auto.