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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Rambure Thierry

Principaux résultats

1985
Copilote de Pascal Leroy
1986-1987
Copilote de Régis Inchelin
1989
Copilote de Pascal Leroy, qualifiés pour la finale des rallyes régionaux
Victoire absolue à la course de côte de Tenaille sur la Visa prêtée par Pascal Leroy
1990
Copilote de Pascal Leroy
1991
Copilote de Pascal Leroy, qualifiés pour la finale des rallyes régionaux, remportent le rallye régional des Ardennes
1994
Copilote Nathalie Baudier au rallye des coteaux champenois
1998
Copilote Stéphane Baudier au rallye des routes picardes sur ZX groupe A
2006
Rallye régional des Ardennes : 24ème, 4ème de classe sur une Visa prêtée par Stéphane Baudier

Présentation

Thierry RAMBURE n’a pas beaucoup couru sur Visa mais il a beaucoup copiloté de pilotes de Visa. Les circonstances familiales l’ont très vite orienté vers le sport automobile puis que son oncle courait sur Simca Rallye 2. La vie ne faisant jamais les choses par hasard, lorsqu’il rencontre sa future femme à 18 ans, il s’avère qu’elle est la fille d’un directeur de course. Très vite il se verra donc promu commissaire de course et officiera sur les routes ardennaises.

En 1985, Jean Claude Leblond lui propose d’être son copilote sur une Samba Rallye groupe N. Il partage même le volant de la Samba avec Thierry lors des courses de côtes et slaloms bien que cela l’agace parfois que son copilote soit plus rapide que lui. En fin d’année, Pascal Leroy fera appel pour la première fois à lui pour le copiloter sur une Visa emprunté à Régis Inchelin. Un pilote de Thierry retrouvera à de nombreuses reprises et qui de son propre avis avait un vrai talent et un cœur énorme.

Après cet essai, Pascal Leroy investira finalement dans une R5 GT turbo avec laquelle ils iront se frotter aux concurrents du trophée Renault Sport 1986. La carrière de la voiture sera brève puisqu’au Val de Mercy, dans une courbe gauche à fond de 4, la voiture décroche, échappe à son chauffeur et effectue une série de tonneau dans un champ de blé. Lorsqu’elle se stabilise, l’arceau alu est cassé, et ses occupants sont pendus dans les harnais, assis dans des baquets dont les fixations ont lâché.

En 1987, Thierry poursuivra sa coopération avec Pascal Leroy sur une Talbot Samba Rallye groupe B, et copilotera également Régis Inchelin dont la Visa est si méticuleusement préparée qu’on pourrait manger dedans. La lutte des classes est âpre dans la région avec la présence d’Yves Leroy, Bernard Poncelet, Pascal Cousin, Alain Noël et de Coco Thomassin dans la classe.

Après une année sabbatique en 1988, Thierry revient aux côtes de Pascal en 1989 au volant cette fois d’une Visa en deux roues motrices. Les résultats qu’ils obtiennent leur permettent de se qualifier pour la finale des rallyes régionaux, mais Pascal revend la voiture avant et c’est sur la Samba de Dominique Lambert que Thierry participera à la finale. En 1989 Thierry dispute la course de côte de Tenaille en double-monte avec Pascal Leroy. Les pilotes inscrits en double monte partent en premier et Thierry réalise le meilleur temps avant que la pluie ne s’abatte sur les autres concurrents. Il inscrit ainsi son nom au palmarès de l’épreuve et fait partie des très rares pilotes à avoir remporté le classement absolu d’une course de côte en Visa.

En 1990 le programme avec Pascal est relativement restreint car l’année est en partie consacrée au montage d’une Visa 1000 pistes pour la saison 1991. Le passage à la quatre roues motrices fait encore monter d’un cran les performances de Pascal. Il se qualifie encore pour la finale des rallyes régionaux mais une fois de plus n’y participera pas car il vendra la Visa avant la finale et arrêtera de courir. Le morceau de bravoure de 1991 sera de remporter sur ses terre le classement général du rallye des Ardennes, épreuve fétiche de tout ardennais qui se respecte.

Thierry connaîtra alors deux années presque vierges à l’exception d’une épreuve en copilote de Nathalie Baudier dans laquelle il reconnait quelques traits caractéristiques de la conduite de Stéphane dont elle fut le copilote. En 1995 il se lance à son tour dans le grand bain en achetant une 205 Gti 1.6 groupe N. Il règne en maître dans la région sur la classe et se qualifie pour la finale. Face à la concurrence des Honda Civic venues en nombre et bien plus puissantes, il ne pourra faire mieux que 1er des non Honda.

La saison 1996 sera moins brillante, marquée par des soucis mécaniques avant qu’un tonneau au rallye des routes picardes ne vienne mettre un terme à la saison mais également un terme provisoire à sa carrière afin de s’investir dans le développement d’une affaire personnelle. Il remettra les roues sur l’asphalte en 2006 en copilotant Stéphane Baudier sur sa nouvelle Clio. Au cours du repas d’après rallye, entre actuels et ex-visaïstes, Stéphane propose à Thierry de lui prêter sa Visa pour le rallye régional des Ardennes. Un offre que Thierry ne peut refuser et pour la première fois il engage un copilote débutant, son fils. Si le manque de maniabilité de la Visa voie large perturbe un peu Thierry, il partage néanmoins un bon moment avec son fils.

Du coup, Thierry se reprend au jeu et rachète une Honda Civic VTi pour courir avec son fils. La collaboration est efficace puisque fin 2008 ils se qualifient pour la finale des rallyes régionaux. C’est un levier de vitesse capricieux qui les empêchera de remporter la classe malgré les efforts du copilote pour le maintenir en place. L’année 2009 démarre fort, Thierry pointe à la 7ème place du classement du rallye d’Epernay avec 1’20 d’avance sur son adversaire de classe. Il aborde un peu vite un virage à gauche le long du mur du cimetière et c’est l’accident. A sa décharge ce virage est juste devant la maison d’un pote vigneron chez lequel il avait l’habitude de s’arrêter lors des reconnaissances et n’avait jamais pris les notes en passage réel. Les abandons parfois ne tiennent pas à grand chose.

En 2010, un peu agacé par une série de petits soucis, Thierry décide de céder le volant au fiston. L’apprentissage se déroule correctement puisqu’à son troisième rallye ce dernier remporte la classe. Hélas au rallye de Dieppe, alors qu’ils sont 10ème au classement provisoire, une trajectoire un peu trop tendue provoque un choc important avec un trottoir et c’est l’abandon. Un peu découragé par la course permanent à l’armement et aux règlements de plus en plus contraignants, Thierry revendra la Honda et se retirera définitivement des rallyes.