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Pilote sur Visa


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Lecoq Marie-Bernard

Principaux résultats

1986
Ronde régionale Maurice Nusbaumer :
Rallye de la côte fleurie : 8ème groupe
1987
Ronde régional des grèves :
Rallye régional des pays normands : 1er classe
Ronde régionale du muguet : 1er classe
Rallye régional de Louviers :
1988
Ronde de la Rose :
Ronde régionale du Val de Braye :
Rallye régional Le Mans : 9ème, 1er classe
1989
Rallye régional des pays normands :
Rallye régional Le Mans : 23ème, 2ème classe

Présentation

Marie-Bernard débute à la fin des années 70 en participant à des rallyes cartographiques au volant d’une Simca Rallye 2. Il achète ensuite une VW Golf GTi entièrement d’origine dans laquelle il adapte un arceau et s’attaque aux courses de côte. Il réussit pour sa première sortie une troisième place de classe et ce jour là le roi n’est pas son cousin.

Avec des pneus d’origine il trouve quand même que le train avant met de la mauvaise volonté à tourner et se décide d’investir dans des Michelin TB5 pour la saison 1982. Il écume les courses de côte alors nombreuses en région Bretagne et Normandie. Il ne connaîtra qu’une mauvaise expérience à la course de côte de Tancarville où il fera un toit en sortant d’une flaque d’huile.

En 1983 il se tourne vers les rallyes en plus des courses de côtes et dispute une bonne vingtaine d’épreuves. Sa coéquipière sera, sauf à de très rares exceptions, son épouse, qui trouve rapidement ses marques pour égrener les notes. Pour Marie-Bernard la victoire se construit à 40% sur la voiture, 30% sur le pilote et 30% sur le copilote et tout au long de sa carrière n’aura que des éloges à l’encontre de sa coéquipière.

En 1984 Marie-Bernard souhaite trouver une Samba rallye groupe B mais les rares disponibles sont chères ou en mauvais état. On lui propose alors une Visa équipée d’une mécanique DMC. N’ayant pas d’éléments de comparaison, il décide de l’engager en course de côte pour voir ce qu’elle a dans le ventre et le verdict va vite tomber. Le moteur réputé DMC va s’avérer n’avoir que peu de pièces du célèbre préparateur et sera entièrement refait. Au passage Marie-Bernard en profite pour monter de gros freins.

Les ennuis de la Visa ne sont pas terminés puisqu’un peu plus tard, dans une épingle à cheveux en montée, Marie-Bernard coupe un peu trop et une bordure cachée dans la trajectoire non notée l’envoie faire un tour sur le toit. La caisse va donc être remplacée et entièrement ressoudée ce qui permettra enfin à Marie-Bernard de compter sur une voiture efficace et performante.

Avec cette nouvelle voiture il embarque lors d’un rallye et pour lui faire plaisir un ami qui assure son assistance. Les choses se passent bien jusqu’à ce que Marie-Bernard passe la seconde et ensuite il constate que son coéquipier baisse la tête, et s’arrête définitivement de lire les notes. Ils finiront donc l’épreuve à vue. Néanmoins les résultats suivent et il remporte en 1987 le challenge de l’ACO Basse-Normandie. Avec les primes des trophées, les sponsors et cette victoire, il réalise une saison complète en terminant l’année avec un budget parfaitement équilibré.

1988 sera l’avant-dernière saison marquée par une jolie figure à la ronde de Falaise. Marie-Bernard négocie une bosse prévue pour passer à fond de 5 mais une coupelle d’amortisseur casse à l’atterrissage. La voiture se retrouve sur le toit et fait la toupie en un mur et des bosquets sans toucher ni à droite ni à gauche. Remise sur ses roues elle pourra repartir. Après deux épreuves début 1989, ses douleurs aux genoux devenant de plus en plus handicapante; lui interdisant entre autre le fameux talon-pointe, Marie-Bernard décide de revendre son matériel et de se faire opérer, ce qui mettra un terme définitif à sa carrière sportive.