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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Gremont Jean-Marie

Principaux résultats

2007
Rallye régional de Normandie Beuzeville : 94ème, 10ème classe
2008
Rallye régional de Normandie Beuzeville : 98ème
2009
Rallye régional de Normandie Beuzeville : 75ème, 9ème classe
2012
Rallye régional de Normandie Beuzeville : Abandon

Présentation

Il faut parfois s’armer de patience pour réaliser ses rêves et les vivre par procuration avant de pouvoir les assouvir. C’est exactement ce qu’a fait Jean-Marie, qui faute de moyens pour courir, va consacrer son énergie à aider une bande de copains à courir en leur faisant l’assistance. Même s’il fera quelques expériences dans le baquet de droite, il devra attendre d’avoir 50 ans pour franchir une ligne d’arrivée dans le baquet de gauche.

Quand il a enfin réuni le budget pour courir, Jean-Marie se met en quête de la Peugeot 106 de ses rêves mais ce n’est pas si simple. On lui propose finalement une Visa GTi à finir de monter mais qui qui semble être une bonne base en vue d’une évolution mécanique et qui n’a jamais couru. C’est sur cette base que Jean-Marie va se préparer un cocktail maison avec une mécanique 1600cm3 de 309 GTi 16s affichant ses 180 chevaux, accouplée à une boite courte de chez PSA.

De 2007 à 2009, à raison de 7 à 8 rallyes par an, Jean-Marie va disputer les épreuves régionales de sa région et notamment une épreuve qu’il affectionne particulièrement, le rallye Normandie-Beuzeville. Fin 2009 la mécanique rend l’âme et Jean-Marie fera deux saisons en tant que coéquipier avant de revenir aux rallyes pour trois nouvelles années. Il s’arrêtera fin 2014, effrayé par l’augmentation incessante des budgets et aussi déçu par la disparition progressive de l’entraide entre équipes au sein des points d’assistance.

En six années de courses, la Visa n’aura connu qu’une seule petite sortie lorsque son pilote sera surpris par une flaque d’eau. Une sortie sans grande conséquence sauf une légère torsion du demi-train arrière entraînant un frottement du pneu sur la carrosserie. Soucieux de ne pas occasionner des dégâts supplémentaires, Jean-Marie préfèrera abandonner. Le reste du temps la tenue de route et la fiabilité de la petite auto ont fait merveille sur les terrains souvent gras de la région et dans une classe où il n’était pas rare d’avoir une vingtaine de voiture au départ.

Réparée, prête à reprendre la route, la Visa de Jean-Marie ronge son frein au fond du garage. Elle devrait bientôt en ressortir et retrouver les joies de la course car son pilote attend impatiemment l’heure de la retraite pour refaire galoper les chevaux. Il est prêt à repartir mais cette fois ci en courses de côtes où les budgets sont limités et la voiture encore homologable, on a hâte de voir ça.