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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Launay Pascal

Principaux résultats

1995
Rallye régional des trois communes : 21ème, 1er classe
1996
Rallye du Lochois : 32ème
Rallye national des trois châteaux : 37ème, 1er classe
Rallye régional 85 : Abandon
Rallye régional des 12 travaux d’Hercule : 75ème, 1er classe
Rallye de la vallée du Cher : 35ème, 2ème classe
Rallye Solognot : 42ème, 1er classe
1997
Rallye régional 85 : Abandon
Rallye régional des 12 travaux d’Hercule : 80ème, 2ème classe
Rallye national du Loir et Cher : 26ème, 1er classe
Finale de la coupe de France des rallyes : 95ème, 5ème classe
1998
Finale de la coupe de France des rallyes : Abandon
Rallye régional de Besse-sur-Braye : 41ème, 3ème classe
Rallye Solognot : 47ème, 1er classe
Rallye régional des coteaux du Layon : 46ème, 1er classe
1999
Rallye régional de Besse-sur-Braye : 51ème, 2ème classe
Rallye régional du Mans : 29ème, 8ème groupe, 1er classe
Rallye national cœur de France : ?
2000
Rallye des châteaux et vins de Loire : 54ème, 1er classe
Rallye du Lochois : 45ème, 1er classe
Course de côte d’Orchaise : 51ème, 1er classe
Rallye régional Autocourse : 31ème , 10ème groupe, 1er classe
Rallye régional des vins de Chinon : 28ème, 1er classe
Rallye Solognot : 24ème, 1er classe

Principaux coéquipier : Paillard Nathalie, Bachelier Patrick, Gagneux Loïc

Présentation

Pascal Launay est arrivé relativement tard à la course automobile, préférant assurer d’abord sa situation familiale et se contentant dans un premier temps d’assister son frère. C’est d’ailleurs ce dernier qui va lui transmettre le virus de la course à force de courses de côte sur une R8 Gordini. C’est donc en 1988, au rallye de Cegy, que Pascal va à son tour aligner une R8 Gordini 1296 cm3, alternant rallyes et courses de côte pour apprendre à conduire. Pendant les premières saisons, ce sont essentiellement des modèles Renault préparés maison qui lui serviront de monture. Dauphine 1100, Berlinette, Alpine A310, jusqu’au proto Dauphine 2L à moteur central vont se succéder jusqu’en 1994.

Pascal investit alors dans une Talbot Samba Rallye préparée Mathiot avec laquelle il court en famille puisque c’est son fils qui le copilote. La petite Talbot marche plutôt bien mais elle a fort à faire face à une Visa trophée d’un certain Guy Cagnon qui lui dame régulièrement le pion. Aussi lorsque fin 1995 Guy Cagnon met en vente sa Visa, Pascal saute sur l’occasion et remporte sa classe dès sa première sortie fin 1995 au rallye régional des trois communes.

Pendant 5 saisons, Pascal et sa Visa vont faire main basse sur la petite classe du groupe F et se qualifieront plusieurs fois pour la finale de la coupe de France des rallyes. Au volant de cette surprenant petite voiture collée au sol, les victoires se succèdent dans une entente parfaite et sans nuages ou presque. Exception à la règle le rallye 85 en 1997 où Pascal perd le contrôle de la Visa à la réception d’un saut. La Visa s’immobilisera après quelques tonneaux au fond du ravin et le temps de lui redonner vie, Pascal ressortira sa Samba pour quelques épreuves. Malheureusement les pièces Mathiot pour la Visa se faisant de plus en plus rares, Pascal décide en 2000 de mettre sa Visa à la retraite au fond de son garage.

C’est une 205 rallye qui prendra le retrait pour toute un décennie avec laquelle Pascal continuera d’engranger les succès de classe avec la régularité d’un métronome. Il fera quelques infidélités en rachetant à un tarif défiant toute concurrence une 306 Maxi Kit Car.
Il sera rapidement déçu du manque de fiabilité de la voiture et s’apercevra que le coût de maintenance de l’auto est trop élevé pour son budget. Il décide donc de refaire complètement la voiture et de la revendre sans jamais avoir réussi à franchir une ligne d’arrivée à son volant.

En 2011, Pascal achète avec un copain mécano une Saxo pour courir mais le projet ne sera jamais terminé et c’est finalement une 106 XSI Kit car qui va remplacer la 205 bien fatiguée.
Avec 131 cv pour 1150 cm3 la 106 est compétitive en classe F2000/11 mais montrera ses limites lors de la montée en classe F2000/12 et sera remplacée en 2014 par une 206. Fin 2015 Pascal range la voiture au garage et ne court pas, victime d’un manque de motivation après presque 28 saisons à courir.

L’aventure aurait peut-être pu s’arrêter là si une gamine prénommée Océane n’était venu ranimer la flamme en proposant à son papy de le copiloter. La 206 est donc ressortie du garage et poursuit son petit bonhomme de chemin, toujours ou presque sur les podiums de classe, parfois sur la plus haute marche, et Pascal se prépare par sa 33ème saison un copieux programme de douzaine d’épreuves, passion quand tu nous tiens.