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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Bonnafous Didier

Principaux résultats

1987
Ronde du Valadier : 26ème, 6ème groupe, 2ème classe
Rallye national de la Montagne noire : 6ème groupe
1988
Rallye national des côtes du Tarn : Abandon
Rallye national du Val d’Agout : 48ème, 8ème groupe, 2ème classe
1989
Rallye régional de Montastruc : 10ème
Rallye national de la Montagne noire : résultat non connu

Copilotes : Laurent Bardou, Marc Rivière, Michel Champes

Présentation

Le goût du rallye Didier l’a contracté par le biais de son cousin, Jean-Bernard Vaissières son ainé d’une dizaine d’années, qui lui a fait découvrir les rallyes. En suivant son cousin qui copilote à l’époque une pointure locale , Jean-Louis Bourdaries, il s’initie mine de rien à la mécanique et à l’organisation des rallyes ce qui lui sera bien utile par la suite. Il s’élancera à son tour en 1983 au volant d’une Autobianchi A112 Abarth. Des débuts mouvementés avec son cousin comme copilote puisqu’ils se sortiront dès le troisième virage de la 1ère épreuve, trois tonneaux qui mettront une fin prématurée de la saison 83.

Heureusement les saisons 85 et 86 seront d’une meilleure facture avec de nombreuses victoires dans la petite classe du groupe F. Fin 1986, il souhaite aller taquiner un de ses copains qui court sur une Samba et cherche une voiture dans la classe supérieure. Chez Citroën Castres il trouve une Visa trophée en configuration mini, avec le 1219 cm3 d’origine, sans autobloquant.

Il va disputer environ 9 rallyes par an dans un rayon de 100 kilomètres autour de sa ville de Revel, siège de la fameuse course de côte. Les épreuves nationales du Val d’Agout, de la montagne noire, du Quercy et des côtes du Tarn, et les régionaux de Montastruc, du Moulinois, du Valadier et de Barraqueville seront ses aires de jeu favorites. Il va faire évoluer sa Visa petit à petit jusqu’à lui greffer un bloc 1296 cm3 de Samba qui fera preuve d’un beau dynamisme et d’une belle fiabilité.

Les seuls abandons viendront de problèmes mécaniques purs. Ainsi pour le bloc PTS, un remplacement des coussinets de bielles tous les 3 rallyes est indispensable. Après un abandon rapide au rallye de la montagne noire où il abandonne vite sur un problème de joint spi de boite de vitesse, il pense qu’il peut faire l’impasse sur les coussinets et tenter le 4ème rallye. La sanction sera immédiate et le moteur rendra l’âme au rallye suivant.

Au rallye des côtes du Tarn 1988, alors qu’il se classe dans les dix premiers du classement il sera éliminé sur bris de cardan. Le changement du moteur nécessitait d’adopter des cardans renforcés ce qui sera fait au rallye suivant. En bon pilote amateur Didier devait jongler avec un budget serré et c’est aussi le budget qui l’obligera à arrêter de courir pour reprendre un commerce. La Visa sera alors revendue et poursuivra sa carrière aux mains de Jacques Tarbouriech.

Très pris par son affaire, Didier attendra bien des années plus tard pour reprendre le volant d’une voiture de rallye. Il a récemment investi dans une Renault Clio 16s récemment homologuée en VHRS. Au volant de cette voiture, moins joueuse mais plus puissance que la Visa, il reprend un peu de service dans les épreuves historiques pour le plaisir.