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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Lautier Jean-Louis

Principaux résultats

2002
Rallye régional du pays de Fayence : 46ème, 5ème classe
2003
Rallye régional du pays de Fayence : 25ème, 4ème classe
Rallye régional du plan de la tour : 27ème, 3ème classe

Présentation

Suivant une lignée paternelle, Jean-Louis a très tôt eu les mains dans la mécanique à l’image de son papa concessionnaire Ford tracteur. Un papa qui l’a précédé aussi dans le sport automobile au volant de Dauphine 1093, R8 Gordini et qui lui a permis de rencontrer un certain Hubert Melot bien connu des fanatiques d’Alpine. C’est chez lui pendant les congés scolaires que Jean-Louis va se perfectionner et participer un peu par hasard à la création de l’Alpine 1600 SC.

En 1974, tout en travaillant chez son père, Jean-Louis s’achète enfin l’objet de ses désirs, sa propre 1600 SC. Une berlinette à suspensions triangulées dont il finira par assimiler le fonctionnement après deux têtes à queue sur route ouverte. A son volant il va participer aux 48 heures de la montagne 1974, une compétition enchaînant deux courses de côte sur le week-end entre Tanneron et col de Vence. Visiblement la prise en main a été efficace puisqu’il termine 4ème juste devant une certaine Michèle Mouton.

Même si son papa est concessionnaire tracteur, il lui arrive de vendre des automobiles et c’est souvent Jean-Louis qui va les chercher sur Paris chez un certain José Behra avec lequel il parle sport auto. Un jour de 1978 il reçoit un appel téléphonique lui disant –prend l’avion et vient à Paris chez Ford-. A son arrivée il découvre 4 Ford Escort préparées dont une lui est destinée pour courir en course de côte. Une autre voiture est confiée à Claude Riche pour les rallyes, la troisième à Jean-Louis SChlesser pour le championnat de France de production, et la dernière

Le temps de comprendre le mode d’emploi de cette auto sous-vireuse à l’extrême et au train avant un peu balladeur, à l’opposé de sa berlinette et Jean-Louis va exploiter les 180 cv de cette voiture en championnat de la montagne. Cette voiture sera ensuite revendue à la sociétét Haribo et sera alors pilotée par Henri Vuillermoz. Ici s’arrêtera dans un premier temps la carrière sportive de Jean-Louis qui se consacrera à sa vie familiale et professionnelle.

En 2001, son beau-frère Daniel Leleu (présent sur le site) met en vente sa Visa 1000 pistes et Jean-Louis se laisse tenter. Une auto qu’il n’aurait même pas regardé dans sa jeunesse mais l’occasion fait le larron. Si Daniel faisait des rallyes sur terre, Jean-Louis reconditionne la Visa pour courir sur l’asphalte même si ce n’est pas sa surface de prédilection. En revanche en choisissant l’asphalte, Jean-Louis va pouvoir se bagarrer avec son cousin Alain Pulimeni qui court aussi sur Visa.

Pas question de lorgner la victoire mais Jean-Louis et son épouse pensent avant tout plaisir. Même s’ils courent près de leur domicile, chaque rallye est l’occasion de prendre un week-end prolongé en amoureux à l’hôtel loin des tracas quotidiens. Il découvre d’ailleurs chez son épouse des talents de navigatrice qu’il ne soupçonnait pas. Ils ne feront que 4 épreuves ensemble mais, malgré une voiture difficile à conduire lorsque les pneus sont froids, sous-vireuse, et au freinage en ligne impressionnant, il ne s’est jamais senti en mauvaise posture.

Si souvent les spectateurs et les concurrents avaient tendance à snober la Visa au départ des spéciales, Jean-Louis se souvient que les temps réalisés faisaient rapidement disparaître les sarcasmes, notamment un 11ème temps au rallye de Fayence 2003. Il garde aussi en souvenir les spectateurs s’écartant de la trajectoire lorsque la Visa arrivait sur une freinage appuyé, sous-estimant les capacités de freinage de l’auto.