La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
1974 (GS)
Rallye du Maroc : 14ème,
1982 (Visa trophée)
Rallye du Mont-Blanc : 30ème, 4ème groupe, 3ème classe
Rallye Alpin-Jean Behra : 8ème groupe, 5ème classe
1983 :
Rallye d’Antibes : 41ème, 13ème groupe, 10ème classe
Rallye automobile de Monte-Carlo : Abandon
2000 (Saxo groupe N)
Rallye automobile de Monte-Carlo : 53ème, 4ème classe
2003
Rallye national Neige et glace : Abandon
Même s’il avoue avoir toujours roulé au quotidien sur Citroën, Michel aura disputé la plupart de ces épreuves au volant de voitures affiliées à la marque au losange. Néanmoins, quelques infidélités vont nous permettre de découvrir que le double chevron lui a aussi permis de courir par ci par là au fil du temps. Originaire de haute Provence, les affaires de Michel ne lui ont guère permis de courir assidûment mais à la quantité il a préféré la qualité et s’il a souvent quitté la région, les voitures y sont toujours restées attachées.
La haute Provence a longtemps été un point de passage des grandes épreuves comme le Liège-Rome-Liège ou la coupe des Alpes, et c’est grâce à ses tontons que le petit Michel va s’inoculer le virus de la compétition automobile. Il se souvient d’ailleurs avoir même prêté la main à l’organisation pour une épreuve spéciale vers le col d’Allos avec sa vénérable Ami 6. C’est finalement en 1969 que Michel fera ses débuts lors de la coupe des Alpes au volant d’une NSU 1000 TT et disputera les trois dernières éditions de cette épreuve dont le dernier millésime sera 1971.
Entre ces trois épreuves purement sportives, Michel participe avec deux amis (Michel Bertaud et Daniel Bosquet) au raid Paris-Kaboul organisé par Citroën et total au volant d’une Dyane 4. L’aventure étant racontée dans le journal Planète 2CV de juillet 2020 nous ne nous attarderons pas ici sur ce sujet.
En 1973, Michel s’engage au rallye du Maroc au volant d’une R12 Gordini. Il y fait connaissances des toubibs, messieurs Long et Lafont qui le disputent sur une GS. Ils vantent tant et si bien les qualités de la GS, moyennant quelques astuces de préparation (notamment une pompe électrique pour lutter contre le vapor-lock) que Michel revient en 1974 au Maroc avec une GS. Le choix s’avère pertinent puisque Michel termine l’épreuve en 14ème position.
Pour les rallyes français, Michel jette son dévolu sur une Berlinette A110 groupe 3 qui sera remplacée en 1979 par une A310 V6. Comme il a peu de temps pour courir, Michel choisit ses épreuves parmi les grandes épreuves routières. Il disputera ainsi 25 rallyes de Monte-Carlo, mais aussi plusieurs tours de Corse, critériums des Cévennes, rallyes du Mont-Blanc, rallyes d’Antibes et autres Mistral ou Pétrole-Provence. Bien qu’il n’ait que peu de temps pour reconnaître, il réussit régulièrement à se faire une petite place sur le podium de la classe.
En 1982, Michel se porte acquéreur d’une Visa trophée. Il se laisse séduire par la proposition d’un agent Citroën de Barcelonette qui lui propose de lui faire la préparation et l’assistance. Le transfert vers cette traction avant légère et puissante qui vous arrache le volant des mains n’est pas évident sauf si la neige veut bien se mettre de la partie. Avec seulement deux épreuves par an, Michel aura du mal à se mêler à la meute des fous furieux surentraînés par un trophée doté de généreuses primes. Si le Monte-Carlo 1983 est très enneigé, Michel sera trahi par une amélioration pas tout à fait aboutie. Pour améliorer le refroidissement de l’huile, un radiateur d’huile a été ajouté mais une durite frotte sur le compartiment batterie et finira par percer à force de vibrations.
Après deux courtes saisons il revient au losange mais toujours en groupe B au volant d’une R5 turbo. Une auto qui refusera systématiquement de terminer le rallye de Monte-Carlo mais qui lui permettra d’obtenir son meilleur résultat avec une 12ème place au critérium Alpin. En 1987, fait exceptionnel, Michel prend le départ du rallye de Monte-Carlo au volant d’une Peugeot 205 GTi. Il pilote un agent Peugeot qui rêve de faire le rallye mais a conscience que son coup de volant n’est pas à la hauteur. Une modestie rare dans le sport auto.
Les années suivantes et jusqu’en 1996, Michel va courir sur une R5 GT Turbo, enchainant les Monte-Carlo avec la régularité d’un métronome avant de s’abstenir quelques années. Il y reviendra en 2000 et de nouveau en Citroën au volant d’une Saxo groupe N2, terminant 4ème de sa classe. Il ressortira la voiture en 2003 pour disputer un rallye avec sa fille. Se basant sur le fait que Michel n’est jamais sorti de la route, sa coéquipière de femme accepte de céder sa place. C’est ainsi que le papa et sa fille vont connaître ensemble la seule et unique sortie de route heureusement sans conséquences, due à un léger excès d’optimisme de Michel. Ce neige et glace sera la dernière apparition de Michel derrière un volant.