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Pilote sur Visa - BX


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Dannielou Jean-Yves

Principaux résultats

1983 – Visa trophée
Course de côte de Pontchateau : 5ème groupe, 1er classe
Gymkhana de Vannes : 2ème groupe
1985
Rallye régional côte de lumière : 25ème, 3ème classe
Course de côte de Bournezeau : 3ème groupe, 1er classe
Castines – Terre de Quercy : Résultat non connu
Course de côte de Corcoué : 2ème groupe, 1er classe
Course de côte de la Pommeraye : 2ème groupe, 1er classe
Course de côte de Saint Gouëno : 4ème groupe, 2ème classe
Course de côte de la Sèvre – l’Orbrie : 2ème groupe
1986
Rallye du Portugal : Abandon
1987
Rallye du Portugal : Abandon
1988 – AX sport
Günaydin rally of Turkey : Abandon
Rallye de côte d’Ivoire : Abandon
1989
Rallye des 1000 lacs : Abandon
24 heures de Paris : 5ème des deux roues motrices
Günaydin rally of Turkey : 6ème groupe, 1er classe
1991 - BX – Division 1
Günaydin rally of Turkey : Abandon
Rallycross de Rodez : 9ème
Rallycross du Creusot : 10ème
Rallycross Nantes-Savenay : 15ème
Rallycross de Luneville-Chennevières : 12ème
Rallycross de Bergerac-Faux : Participation
Rallycross de Paris-Trappes : Participation
1992 - BX – Division 1
Rallycross de Rodez : 14ème
Rallycross de Bergerac-Faux : 12ème
1993 – BX – Division 3
Rallycross de Rodez : 5ème
Rallycross du Creusot : 7ème
Rallycross de Bergerac-Faux : 15ème
Rallycross de Mayenne : 16ème
1994 – BX – Division 3
Rallycross de Faleyras : 13ème

Présentation

Chez les Dannielou la passion pour le sport automobile se transmet de père en fils. Le papa de Jean-Yves, sociétaire de l’A.C.O. (Autombile Club de l’Ouest) et ses collègues l’emmenaient souvent à Monthléry voir des courses le week-end. C’est ainsi que, de fil en aiguille, un beau jour de 1975, Jean-Yves fera ses débuts au volant d’une Simca Rallye 2 à la course de côte d’Hébécrevon. Il l’a conservera jusqu’en 1979 et fera son apprentissage en disputant slaloms et courses de côte.

En 1980, Jean-Yves troque sa Simca 1000 pour une Ford Escort RS avec laquelle il disputera le championnat de France des rallyes. N’ayant pas les moyens il ne dispute pas l’intégralité des épreuves mais découvre les joies des rallyes et des longs efforts dans les spéciales. En 1983, grâce au soutien de Philippe Godard de Citroën Quimperlé, Jean-Yves s’achète une vraie groupe B, une Visa trophée d’occasion en provenance du pays niçois.

Pendant les 3 premières années Jean-Yves alterne les épreuves régionales qui lui permettent de courir à moindre frais et quelques épreuves du championnat de France sur terre. Participer à des épreuves à parcours secret sans possibilité de reconnaître et avec juste un tour de reconnaissance est un concept qui plaît bien à Jean-Yves car il met les pilotes sur un plan d’égalité. En 1986, Jean-Yves tente son premier grand rallye à l’étranger. Pour limiter les frais de déplacement, il enchaîne le rallye Terre de Provence et le rallye du Portugal.
Les épreuves du championnat du Monde font la part belle aux amateurs étrangers à cette époque. Les engagements sont gratuits, des bons d’essence sont remis aux équipages ainsi qu’une prime de départ et les organisateurs proposent des solutions de logement à bas coût. Ce premier grand déplacement va en entraîner de nombreux autres par la suite, même si la réussite ne sera que rarement au rendez-vous. En 1987, après un dernier rallye du Portugal, la Visa est revendue à André Segolen et Jean-Yves se lance dans une nouvelle aventure.

Il se procure auprès de Bernard Hainry de Citroën-Ouest, une caisse neuve d’AX Sport qui sera entièrement ressoudée pour affronter les rigueurs des pistes africaines. En effet, Jean-Yves a pour ambition de disputer le rallye de côte d’Ivoire et en effet, il alignera sa petite AX dans cette redoutable épreuve. Faute d’avoir sous-estimé la consommation de rotules de roues, pourtant renforcées de chez Citroën compétition, il finira par renoncer après avoir consommer sa septième et dernière rotule au 2/3 du parcours

En 1989, il s’inscrit au rallye des 1000 lacs et ses incessants sauts. Partant au-delà de la centième place, il doit composer avec les rails creusés par les nombreuses 4 roues motrices parties avant lui et l’AX talonne souvent ce qui finira par venir à bout de la colonne de direction. Il aura plus de chance en Turquie où la petite AX remporte sa classe et termine 6ème de son groupe. La saison se terminera par une participation aux 24 heures TT de Paris qui permet à Jean-Yves de se classer 5ème des 2 roues motrices et qui sera la dernière épreuve pour la petite AX déjà bien fatiguée.

En 1990, Jean-Yves se lance dans la préparation d’une BX 16s pour laquelle il bénéficie des conseils avisés d’un certain Jean-Luc Pailler. Il lui faudra une année avant de préparer sa nouvelle monture avec laquelle il va s’orienter vers le rallycross tout en gardant son attrait pour le rallye de Turquie. La BX y participera deux fois, pointant même en tête du groupe A avant d’être stoppée par un accident de la circulation ou une confusion entre du lookeed et du LHM qui la bloquera en position haute, la rendant inconduisible.

De 1991 à 1995, Jean-Yves va se consacrer au rallycross, d’abord en Division 1, puis en Division 3. Il obtiendra ses meilleurs résultats lors de la saison 1993 en se qualifiant pour la finale A. En 1994 il fait évoluer la BX en lui greffant une moteur de 309 turbo mais des problèmes de transmissions viendront contrarier sa fin de carrière. Fin 1995, il raccroche pour investir dans une maison plutôt que dans le sport automobile. Aujourd’hui c’est son fils, Marc-Antoine, qui a pris la relève avec talent puisqu’il possède déjà plusieurs titres de champion de France sur Funyo et semble bien parti pour en remporter un nouveau cette année.