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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Cognard Alain

Principaux résultats

1990
Rallye national des Vins Mâcon : 87ème, 16ème classe
Rallye régional de la côte chalonnaise : 77ème, 9ème classe
Rallye du Mont-Blanc : Abandon

Présentation

La passion pour l’automobile doit faire partie de l’ADN d’Alain puisque dès son plus jeune âge il se déplace en Ford Mustang, fabuleux aspirateur à minette pour le jeune homme qu’il est. Au hasard de ses déplacements et des courses auxquelles il assiste en spectateur, il rencontre des membres du comité d’organisation du rallye du Mont-Blanc. Il découvre une équipe de passionnés avec laquelle il va collaborer pendant des années au sein de l’organisation du rallye du Mont-Blanc en se disant qu’un jour lui aussi, il serait au départ de l’épreuve.

Il franchira le pas en 1990 avec la voiture de madame qui se trouve être une Visa GTi équipée d’un arceau, rachetée à Olivier Deville. La voiture dispose d’une caisse rigide, de barres anti-rapprochement et c’est à peu près tout. Il aborde la compétition en pur amateur en compagnie de son épouse qui assumera le rôle du copilote. Une remorque derrière le camping-car et c’est le début de l’aventure.

Ils disputeront trois épreuves au volant de cette Visa. Le rallye national des vins Macon sera la première épreuve. De son propre aveu, Alain n’avance pas, impressionné par l’enjeu et la crainte de mal-faire. Il est vrai que les reconnaissances se limitent le plus souvent à un passage par spéciale et que régulièrement les époux n’ont pas le temps d’aller au bout de reconnaissance et font l’impasse sur une ou plusieurs spéciales. Le deuxième rallye se fera justement sans reconnaissances faute de temps et du coup Alain se retrouve complètement largué à parcourir à vue l’ensemble de l’épreuve.

La troisième épreuve sera enfin le fameux rallye du Mont-Blanc à l’origine de la vocation. Une nouvelle déception pour Alain qui abandonnera suite à la présence d’un bruit bizarre dans une roue avant. Il s’avèrera que ce bruit provenait d’un boulon d’étrier de frein baladeur ne présentant aucun danger mais la prudence l’avait emporté faute de temps et d’assistance pour poser un diagnostic. Il faudra donc attendre les trois courses suivantes, au volant d’une Honda Civic, pour que Alain franchise la ligne d’arrivée de cette épreuve fétiche. Après 6 épreuves en tout Alain, trop pris par ses affaires raccrochera le casque de pilote pour mieux plonger dans le sport automobile.

Au cours de ses années rallye, Alain raconte Bernard Béguin et sa Ford Sierra Bastos. Il lui propose de créer une ligne d’accessoires à vendre sur les rallyes grâce à leur camping-car. Un début de coopération qui va s’avérer longue et fructueuse. Après deux années avec les Ford Bastos, puis les Ford Yacco, Alain passe au motor-home restaurant au sein de l’écurie Citroën Snobeck qui développe les ZX en championnat de France des rallyes.

Les services sont tellement appréciés que parfois pendant près de 300 jours par an, Alain va parcourir l’Europe au sein de différentes structures. Les formules de promotion Citroën, les essais Peugeot avec le 306 maxi, 206WRC et les versions clients 307 WRC Bozian, mais aussi les courses de supertourisme avec Opel et le trophée Andros, les motor-homes d’Alain vont devenir incontournables. La pandémie a permis à Alain de prendre une retraite bien méritée où il profite avec bonheur d’avoir enfin du temps rien que pour lui.