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Coinne Thierry

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D’aussi loin que l’on puisse remonter, la vie de Thierry Coinne a flirté avec la mécanique, sans doute profondément ancrée dans les gênes. Son grand père tient un garage de la marque Deutz et il transmet le virus à son fils, oncle de Thierry, qui tiendra l’un des tous premiers garages Toyota à Tournai en Belgique. Pendant qu’il fait ses études de mécanicien, Thierry passe son temps le nez dans la mécanique chez tonton d’abord, puis plus tard chez son ami de longue date Christian Delcampe.

Le frère de Thierry, un petit peu plus âgé, va précipiter Thierry vers le monde impitoyable du sport automobile. Après avoir acheté une Simca Rallye 1, il se porte acquéreur d’une R8 Gordini et passe un marché avec son frère. En échange de la maintenance de la R8 Gordini, Thierry pourra disputer les slaloms et courses de côtes en double monte. Devenu mécanicien chauffeur de la protection civile belge, Thierry travaille 24 heures d’affilée et bénéficie ensuite de trois jours de repos qu’il passe en général dans des garages à faire de la mécanique sur ces voitures ou celles des autres.

En 40 années passées dans le sport automobile, Thierry a alterné les courses sur terre et les courses de côtes et gymkhanas. Il disputera aussi quelques rallyes mais de façon marginale, et surtout quelques épreuves sur Citroën sur lesquelles nous reviendrons. Ces montures seront variées comme le seront les disciplines auxquelles il participe. Il débute en endurance sur un proto Jumbo, avant de courir en formule Rpower Cox puis en sprint (formule proche de l’autocross français) sur un buggy à moteur VW Golf. Ces épreuves constituaient néanmoins une discipline marginale, ne représentant que quelques rares courses annuelles.

Côte slaloms et courses de côtes l’activité est plus soutenue et démarre en 1978 quand il affronte une bande de copains au volant d’une Mini 1275 GT. Avec un tonton agent Toyota, Thierry se retrouve rapidement au volant d’une Corolla KE 20 qu’il va rapidement customiser avec des jantes de Ford Capri, des élargisseurs d’ailes et surtout un moteur spécifique venu du japon. C’est l’une des rares voitures avec laquelle il fera des rallyes et c’est en cherchant une coéquipière légère qu’il rencontrera sa première épouse.

Thierry rachète ensuite une Toyota Corolla KE 30, championne du Hainaut en catégorie production. Une voiture dont l’étagement de boite de vitesse sera plus adapté pour aller au travail que pour disputer des slaloms. Un peu plus tard, Thierry se dirigera vers la catégorie prototype au volant d’une barquette JML SP2 propulsée par un moteur d’Alpine 1600S.C’est avec cette voiture qu’il remportera le titre de champion du Hainaut 2002, que son frère avait déjà conquis quelques années avant sur une Formule 3 Vandeemen.

Les dernières années en course de côte seront monoplace y compris au volant de montures inattendues comme un kart cross. Néanmoins les meilleurs résultats seront obtenus au volant d’une Formule Ford modifiée, équipé d’une moteur Ford 2300 cm3 puis une Formule 2 Dallara au moteur Golf 16s. Quand il arrêtera de courir, Thierry continuera de préparer des roadsters Smart et profitera des sorties clients sur le circuit de Croix en Ternois ou des rencontres Smart Cup pour s’adonner à son passe-temps favori.

Et les Citroën dans tout ça ? Elles vont intervenir à deux moments de cette longue carrière. En effet c’est au volant d’une 2cv rachetée au service des postes Belges qu’il disputera sa première course d’endurance tout-terrains. Un modèle doté d’un châssis d’Ami 8 plus rigide et d’une boite courte de 2cv4 plutôt pénalisante pour disputer ces épreuves composées de boucles de 6 à 8 kilomètres à parcourir plusieurs fois.

La deuxième fois c’est en 2000 quand au hasard d’un changement de club, il perd le bénéfice de sa licence proto. Pour la retrouver il doit courir une saison dans une catégorie inférieure et son ami Christian Delcampe lui propose une Visa. Cette Visa était à l’origine équipée de deux moteurs pour les courses sur glace. Elle avait été rachetée par Willy Weyten pour son épouse Josée mais celle-ci l’avait trouvée trop brutale et un des deux moteurs (l’arrière) avait été déposé. Dotée à l’achat d’un 1298cm3, elle sera remontée avec un 1452cm3 récupéré sur une Samba groupe B. Elle permettra à Thierry, en disputant quelques épreuves (Course de côte de Chimay, de Sy et des 3 ponts entre autres) de récupérer sa licence et sera ensuite revendue.