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Pilote sur Visa


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Tronc Dominique

Principaux résultats

1990
Course de côte de Palhers: 1er classe
Rallye régional d'Estaing: Abandon embrayage
Rallye régional de Saint Geniez: podium classe
1991
Rallye régional de Baraqueville: résultat inconnu
Rallye du Golf: Abandon moteur

Présentation

Lorsque l’on offre une mobylette à un adolescent, on n’est pas à l’abri de le retrouver quelques années plus part au départ d’un rallye. C’est ce qui est arrivé à Dominique Tronc, dont les premiers pas dans le sport automobile se feront par le biais de l’écurie Gevaudan qui lui a été conseillée par Jean-Paul Rousset un proche voisin. Il participe d’abord à des opérations d’assistance pour les pilotes de l’écurie avant de pouvoir à son tour monter dans un baquet.

En 1989 il effectue sa première épreuve en tant que copilote au rallye de l’Esculape à bord d’une 205 GTi groupe N. Une expérience qui sera de courte durée puisque la voiture termine au fossé dans la première spéciale, la note annoncée par Dominique n’ayant pas été écoutée par le pilote. Ils partageront néanmoins une autre épreuve en participant en double monte à la course de côte de Palhers. Lorsque les temps sont affichés, il s’avère que Dominique est monté plus vite que le pilote et il n’aura plus jamais de ses nouvelles.

Pour ses débuts en 1990, Dominique va jeter son dévolu sur la Visa de Michel Caminada, une Visa trophée en 1235 cm3 avec boite courte et pont autobloquant à laquelle il ne modifiera que la couleur. Ce n’est pas qu’il ait une attirance pour la Visa mais il connait bien son propriétaire et le prix correspond à son budget. Il l’inaugurera lors de la course de côte de Palhers 1990. Il termine à une bonne 2ème place de classe qui le satisfait mais lui laisse quelques regrets. En effet, c’était la première fois qu’il courait avec des slicks et qu’il n’a vraiment pris confiance à la fois en lui et dans le comportement de la voiture lors de la troisième montée.

Il dispute ensuite son premier rallye régional, le rallye régional d’Estaing, avec un ami d’enfance comme copilote, Patrick Ebrard. L’épreuve se déroule plutôt bien puisqu’ils sont en bagarre pour le podium de la classe, lorsque l’embrayage lâche, anéantissant leurs efforts. L’épreuve suivante sera le rallye régional de Saint Geniez pour lequel il doit trouver un nouveau copilote car le précédent s’est cassé le pied. Il fait appel à un autre pilote membre de son écurie, Oliver Vigouroux, pour le dépanner. Peu habitué à s’asseoir à droite, ce dernier s’avèrera incapable de lire les notes. Dominique fera donc l’essentiel du rallye sans note et en dépit de ce handicap, termine sur le podium de la classe.

La saison 1991 débute au rallye régional de Baraqueville, surtout marquée par une bagarre acharnée avec une autre Visa pour l’accession au podium de classe. Le moteur commençant à s’essouffler et il va bénéficier d’une remise à neuf en vue du rallye du Golf. Il va lâcher brutalement dans la première spéciale du rallye. Malgré une réparation dans les règles de l’art, le moteur ne retrouvera plus jamais son fonctionnement d’origine. Agacé par ces déboires, Dominique décidera de vendre la voiture en pièces détachées.

Pour la remplacer, Dominique s’achète une Opel Kadett GTE groupe F. Elle aussi aura une vie éphémère puisque son premier rallye, l’Esculape 1993, sera terminé avant la fin de la 1ère spéciale sur un problème de joint de culasse. Le rallye de Lozère 1994 se soldera également par un abandon, et le rallye de Saint Geniez sonnera le glas de l’Opel après deux tonneaux par l’avant. Une voiture que Dominique a adoré mais qu’il qualifie de très compliqué et dont il reconnait n’avoir jamais réellement compris le fonctionnement. L’aventure Opel marquera la fin de la période rallye de Dominique.