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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Helwin Didier

Principaux résultats

1985
Ronde régionale des valois : 1er classe
Ronde régionale de Bords : 61ème, 5ème classe
1986
Ronde marandaise : 53ème, 3ème classe
Ronde régionale de Bords : 64ème
Ronde régionale des valois : 46ème, 1er classe
Slalom de la haute Saintonge : 2ème groupe
1987
Ronde marandaise : Abandon
Slalom de la haute Saintonge : 3ème groupe, 2ème classe
Slalom 79 : 1er groupe et classe

Présentation

Natif des Cévennes, réputées pour les routes sinueuses et le célèbre critérium, Didier devra à sa mère, grande amatrice d’automobile d’effectuer ses premiers tours de roues. Certes il ne touche pas encore les pédales mais les genoux de maman lui permettent de voir la route. Une passion qui ne l’abandonnera pas puisque bien avant de passer le permis, Didier se lancera dans la préparation d’une étonnante Ford Taunus groupe 2. Malheureusement l’appel sous les drapeaux ne lui permettra pas de l’essayer en situation réelle.

Au retour de son séjour dans la grande muette, Didier n’a pas oublié le sport automobile et se met à la recherche d’une voiture sympa capable de courir mais aussi de l’emmener au travail. L’oncle de sa copine qui deviendra son épouse est agent Citroën à Saint Jean d’Andelys et la Visa chrono vient de sortir. Elle correspond parfaitement aux besoins de Didier et un crédit plus tard le voilà propriétaire. Le temps de greffer les éléments de sécurité indispensable et la petite Visa est prête à courir.

Pendant deux années, Didier va courir avec une auto strictement de série au milieu des Talbot Samba, R5 turbo et 205 turbo 16 inscrites dans la même classe. Les modestes 93cv de la Visa ne lui permettront guère de viser les sommets. Elle sera remplacée en 1986 par une plus performante équipée d’un 1440 cm3 qui lui permettra enfin d’aller chatouiller le groupe et la classe. Cependant en 1986, l’avenir s’assombrit pour le groupe B et, en fin 1987, lassé par les évolutions permanentes de la règlementation, Didier raccroche le casque. Il décide d’investir dans une maison en prenant bien soin toutefois qu’il y ait un garage adapté et une petite route peu fréquentée.

Il faudra attendre 2002 pour revoir Didier au départ d’une course. Il choisit pour son retour une berlinette Hommel et la classe GT9 qui accueille des voitures sportives proches de la série. Il la gardera jusqu’en 2005, remportant de nombreuses victoires de classe et se qualifiant à deux reprises pour la finale de la coupe de France des rallyes. En 2005, une nouvelle règlementation et l’absence d’évolutions disponibles pour la berlinette le décideront à changer de monture. Il optera pour une Renault Clio en groupe F2000/12 qu’il conservera pendant 7 ans avant qu’une sortie ne mette fin à sa carrière. Mon fiable que la berlinette, elle n’aura pas le même palmarès et ne participera qu’à une seule finale de la coupe de France.

Fin 2013, Didier choisit une DS3 R1 qu’il utilisera avec succès pendant 4 saisons avant de raccrocher le casque à l’issue de la finale de La Rochelle, et de se lancer dans la location de voitures de rallye. Il dispose de deux modèles en location, la DS3 R1 et une Ford fiesta rallye 5. Pas vraiment possible de décrocher pour ce passionné qui chaque année va voir passer le rallye de Monte Carlo et qui a toujours vécu le sport automobile comme une sensationnel moyen de se déconnecter des soucis professionnels et de se libérer du stress accumulé.