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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Fouque Alain

Principaux résultats

1990
Terre des Cardabelles : 7ème, 4ème groupe et classe
Terre de Corse : 6ème, 2ème groupe et classe
Terre des Charentes : 7ème, 3ème groupe et classe
Terre de Provence : Abandon
Rallye Lavandou-terre varoise : Abandon
Terre de Fos : 5ème, 3ème groupe et classe
1991
Terre des Cardabelles : 7ème, 3ème groupe et classe
Terre de Corse : 6ème, 4ème groupe et classe
Rallye de Castine – Terre de Quercy : Abandon
Terre de Provence : Abandon
1992
Terre de Provence : 9ème, 3ème groupe et classe
Terre des Cardabelles : 6ème, 2ème groupe et classe

Présentation

Dans sa jeunesse, Alain habitait près du circuit du Griffon de Vitrolles. Le circuit abrite à ses débuts des épreuves de 2cv cross et 4L cross et le jeune ado ne manque pas une occasion d’aller voir tourner les voitures. Bien avant le permis, lorsqu’il n’y avait pas d’école le mercredi après-midi, Alain prenait le volant d’une vieille Simca 1301, parcourait 500 mètres de chemins de terre et allait s’entraîner sur le circuit, des leçons dont il ne tirera profit que quelques années plus tard lors des épreuves du championnat de France sur terre.

Ses débuts il les fera en 1983 au volant d’une Ford Escort RS 2000, puis d’une Opel Ascona i2000 avec laquelle il récolte ses premiers lauriers dans sa classe. En 1988, Alain à la possibilité d’acquérir une Opel Ascona 400 officielle de team Opel Italie. Cette voiture préparée par Conrero est caduque pour les compétitions nationales mais peut continuer à courir en France en groupe F. Les performances s’en ressentent avec des classements dans les 10 premiers malgré la présence des redoutables Visa 1000 pistes. L’arrivée en 1989 d’autres 4 roues motices comme les Lancia Delta et les Mazda 323 va progressivement faire reculer l’Opel au classement et Alain s’en séparera fin 1989.

Il achète une Visa 1000 pistes ex-Chomat et s’attend donc à disposer d’une voiture 100% DMC ce qui sera en vérité loin d’être le cas comme le montreront les premières épreuves. Au terre du Lavandou c’est le renvoi d’angle qui lâche. Il faut dire que la spéciale débute par un peu de goudron et les sollicitations sont décuplées. Lors des deux rallyes suivants, ce sont les pivots qui cassent car ceux montés n’étaient plus les bons ce qui va amener Alain à faire une révision complète de la voiture.

Du coup la suite va être de bien meilleure facture. Après un réglage des transmissions par Jean-Luc Challier, un entretien soigné et régulier en particulier sur les coussinets de bielles, pompe à huile et chaine de distribution, la voiture va s’avérer fiable. Le dernier abandon aura lieu sur un bris du carter de vitesse sur une mauvaise annonce du copilote. Au sommet d’une bosse doit se présenter un virage à gauche qui s’avèrera être un virage à droite et, malgré les tentatives de rattrapage, la Visa terminera sur un rocher. A chaque épreuve c’est une lutte acharnée avec les autres Visa 1000 pistes de Christian Dorche, Lauret Fouques, Frédéric Gervoson, Jacques Soulié, Olivier Deville entre autres, et les voitures officielles de Bruno Saby (Lancia), Joël Royer, Laurent Battut et Olvier Bosch (Mazda 323 4WD).

Après trois saisons de bagarres au sein desquelles Alain n’a pas à rougir de ses performances, Alain décide de se mettre à son compte comme garagiste et renonce à courir. La Visa sera louée une fois à Michel Sambourg qui disputera le terre de Castines en 1993. Alain reprendra un peu le volant grâce à une opportunité à la fin des années 2010. Un de ces clients dont il garde la Subaru Impreza groupe A lui propose de courir avec. Alain fera ainsi deux trois épreuves mais partagé entre l’envie d’aller vite et la peur de casser le matériel, il ne pourra profiter pleinement de ces occasions.