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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Depons Henri

Principaux résultats

1984
Course de côte Belvès de Castillon : 1er groupe
Rallye Aquitaine-Pays basque : 6ème, 5ème groupe, 3ème classe
Ronde nationale du Quercy : 5ème, 3ème groupe, 2ème classe
Ronde régionale du Moulinou : 10ème, 5ème groupe, 2ème classe
Rallye du Val d’Agout : 5ème, 4ème groupe, 1er classe
Course de côte de Reaux-Velines : 2ème groupe
Rallye Occitan : 8ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye du Médoc : Abandon
1985
Rallye national Automne-La Rochelle : Abandon
Rallye de la montagne noire : Abandon
Rallye des côtes de Garonne : Abandon
Ronde régionale d’Albret : 6ème, 2ème groupe
Ronde régional de Bonaguil : 4ème,
Ronde régionale du pruneau : 3ème, 1er groupe
Ronde du Valadier : 3ème, 2ème groupe
Ronde internationale du Quercy : 8ème, 6ème groupe, 2ème classe

Présentation

Rien ne prédestinait Henri a s’orienter vers le sport automobile. Pas la moindre hérédité fâcheuse, mais juste une fascination comme beaucoup de jeunes garçons pour les voitures. Une fascination qui, de formules de promotion en rencontres imprévues, va faire basculer une vie banale en une vie entièrement tournée vers l’automobile sportive. Peu fortuné, Henri va tout naturellement se tourner à ses d »buts vers les formules de promotion.

Il débute en 1979 au volant d’une Simca Rallye 2 puis Rallye 3 dans le cadre des challenges PTS et malgré son jeune âge il ne tarde pas à s’octroyer quelques victoires de classe. En 1982 et 1983, il s’inscrit au volant d’une VW Golf GTi groupe N aux dotations VW et toujours avec le même talent pour aller taquiner les premiers de classe. A son volant il remporte le championnat de ligue et le challenge Sud-Ouest.

Fort de ses résultats obtenus avec la Golf, Henri obtient l’aide de la DR Citroën de Bordeaux pour racheter la Visa trophée groupe B 1219 cm3 de Daniel Rageau. En dépit d’un moteur plus petit que les Samba groupe B, Henri va continuer à squatter les podium de classe, y compris sur la plus haute marche. Il s’offrira même une victoire de groupe à la course de côte de Belvès de Castillon.

Pour aller chercher des points au trophée Visa, il s’engage à la ronde nationale du Quercy. Une épreuve de plus de 1000 kilomètres dont 500 en épreuves spéciales. L’épreuve part de Bordeaux, traverse le Périgord, le Gers, fait un détour à Nogaro, revient vers Lourdes puis les Pyrénées. Face aux cadors de la coupe Samba, Henri tient tête jusqu’aux Pyrénées où le manque de puissance le fera reculer à la deuxième place de classe. Peut-être fatigué par ces efforts, le moteur rendra l’âme lors du rallye du Médoc.

Henri profitera de l’occasion pour s’offrir avec l’aide de ses soutiens une mécanique 1440cm3 préparée chez Brozzi. Si la mécanique prend du souffle et permet à Henri de continuer à taquiner classe et groupe, c’est aussi une année que Henri qualifie d’année noire. La série noire débute dans le jardin d’Henri, les côtes de Garonne où ses 147 chevaux lui permettent de maîtriser la concurrence mais où le bel élan sera interrompu par des problèmes de freins. Elle se poursuit ensuite au rallye de la montagne noire où, alors qu’il est en tête du rallye, Henri devra abandonner dans un accident avec un véhicule qui lui fera un refus de priorité sur le parcours routier.

Enfin, le rallye d’Automne marquera la fin de la collaboration d’Henri avec la Visa. Une violente sortie de route va mettre la Visa à genoux et elle sera revendue en épave. Rachetée par Jean Pierre Poitevin, une partie de ces éléments mécaniques reprendront la route dans une nouvelle caisse. Elle cèdera la place pendant quelques rallyes à une Fiat Uno turbo, avant qu’une aide de Renault ne le convainque de s’inscrire au challenge Renault sous les couleurs de la DIAC sud-Ouest. Fidèle à sa réputation, Henri prendra vite la mesure de la souflette pour glaner ses premières victoires de classe.

En 1988 il termine 3ème de la coupe Renault Sport, puis 5ème en 1989, 4ème en 1990 puis 2ème en 1991. Chez Renault on commence à lui confier petit à petit des essais , des validations d’évolution pour les voitures client, et la mise au point des voitures engagées dans les championnats des pays de l’est. Cette notoriété lui ouvre de nombreux contacts dans l’automobile et après une dernière saison de coupe Renault sur une Clio 16s en 1992, il va se détacher du sport automobile pour se consacrer au travail.

Il collabore alors avec des marques prestigieuses, réalisant des démonstrations clients ou des essais dynamiques pour BMW, Audi, Porsche ou Renault mais également pour les grands manufacturiers automobiles. Comme le virus du rallye ne l’a pas quitté totalement, Henri va s’offrir ponctuellement des participations sur des voitures de location jusqu’à ce qu’une poussée de fièvre lui fasse revenir aux affaires en 1996. Avec une berlinette Hommel, il truste les victoires classe GT14 mais c’est au volant d’une BMW M3 E30 qu’il va affoler les compteurs jusqu’à monter à plusieurs reprises sur la plus haute marche de podium du classement général. La cohabitation va durer jusqu’en 2001.

Un peu lassé de l’escalade financière et de la dégradation de l’ambiance dans le monde du rallye, Henri se tourne alors vers le VHC au volant d’une modeste Opel Kadett GTE avec laquelle il remportera néanmoins l’édition VHC du rallye d’Automne La Rochelle 2006. Il s’essayera aussi à la Talbot Sunbeam Lotus, à la BMW 323i, et à la Vauxhall Chevette 2300 HSR qui lui permettra d’enrichir encore un palmarès déjà bien étoffé, mais en VHC cette fois. Depuis 2012 son investissement dans le sport automobile est majoritairement tourné vers le VHC. Il est le Team Manager d’une écurie qui fait courir de nombreuses VHS, le RSC – RallySportClassic-.