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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Charreyre Jean Claude et Rudy

Principaux résultats

CHARREYRE Jean-Claude
1990
Rallye Régional de l'Avesnois : 34ème, 11ème groupe, 3ème classe
Course de Côte Régionale de Balaives : 9ème, 5ème groupe, 1er classe
Course de Côte de Alle-sur-Semois (Belgique) : 34ème, 11ème groupe, 3ème classe
Course de Côte Régionale de Hautes-Rivières : 24ème,
Course de Côte de Vresse-sur-Semois (Belgique) : 28ème, 14ème groupe, 4ème classe
Rallye Régional des Ardennes : 22ème, 13ème groupe, 4ème classe
1991
Course de Côte Régionale de Balaives : 13ème, 4ème groupe, 2ème classe
Rallye Régional de Thiérache : 18ème, 6ème groupe, 2ème classe
Course de Côte de Alle-sur-Semois (Belgique) : Casse moteur
Rallye Régional des Côteaux Champenois : 38ème, 9ème groupe, 3ème classe
Rallye Régional des Ardennes : Abandon
Rallye Régional de Meuse : 22ème, 8ème groupe, 2ème classe
Rallye Régional Champenois : 25ème, 9ème groupe, 3ème classe
Rallye régional de l’Aube : 49ème, 16ème groupe, 5ème classe

CHARREYRE Rudy
1991
Course de Côte Régionale de Balaives : 17ème, 7ème groupe, 4ème classe
Course de Côte Régionale d'Aubenton : 32ème, 13ème groupe, 5ème classe
Course de Côte Régionale de Montigny-sur-Vesle : 33ème, 10ème groupe, 6ème classe
1992
Course de Côte Régionale de Pévy : 37ème, 11ème groupe, 2ème classe
Course de Côte Régionale de Balaives : 31ème, 9ème groupe, 2ème classe
Rallye Régional du Plateau de Langres : Abandon
Rallye Régional de Doullens : 77ème, 21ème groupe, 6ème classe
Rallye Régional de Meuse : 29ème, 10ème groupe, 3ème classe
Rallye Régional du Pays-Haut Lorrain : Abandon

Présentation

Parmi la longue liste des pilotes de Visa ardennais on ne pouvait oublier d’évoquer la famille Charreyre père et fils. Par ordre de priorité c’est bien entendu Jean-Claude qui a été le premier à user des gommes sur les routes ardennaises au volant d’une Golf GTi en 1980. Il disputera ensuite plusieurs saisons au volant d’une Opel Kadett GTE avant de la remplacer par une BMW 2002 Tii dotée d’un 6 cylindres dont la fiabilité laissera à désirer.

En 1990, il achète une première Visa trophée bleue et jaune, équipée d’une mécanique 1560cm3 de chez Brunetti. Il va passer l’année à courir après une victoire de classe mais devra souvent se contenter d’une place sur le podium. Il est vrai que du côté des Ardennes les bonnes Visa ne manquent pas telles celles d’Yves et Pascal Leroy ainsi que quelques Talbot Samba très affutées. Alors en 1991 Jean-Claude rachète la Visa Chrono de Pascal Leroy équipée d’un 1440cm3 préparé par Mathiot. C’est le moment que choisit Rudy pour passer son permis et sa première demande est de courir à son tour.

Jean-Claude évidemment n’est pas très chaud mais grâce au soutien de Pascal Leroy il va finir par accorder à Rudy le droit de participer à sa première course de côte, la course de côte de Balaives 1991. Une première plutôt réussie puisque grâce aux précieux conseils des uns et des autres il termine 20ème de l’épreuve. Certes Papa est devant à la 7ème place mais Rudy a le plaisir de devancer son propre moniteur d’auto-école qui court sur une Samba.

Fin1991 Papa Jean-Claude revend la Visa chrono pour acheter une Opel kadett GTE 2.4 L en provenance de Belgique. Si le ramage vert pomme est splendide, la voiture souffre d’un problème de freinage. C’est probablement ce qui causera sa perte deux ans plus tard lors de la course de côte de Balaives. Un ami de Jean-Claude courant en double monte va pulvériser l’auto ce qui entrainera l’arrêt de la carrière sportive de Jean-Claude. Pendant ce temps Rudy récupère la Visa trophée et fait parler la poudre. Au rallye de Langres, son premier rallye, Rudy part fort et dans la première épreuve spéciale il rattrape un candidat en R11 turbo parti devant lui. Hélas dans la seconde, une sortie dans un virage en descente lui vaudra de devoir découper et remplacer le toit de la Visa.

Même si la Visa se montre très à l’aise dans les parties rapides, Rudy la trouve un peu pataude dans le lent et va la revendre au bout d’un an. D’autant que faute d’une boite de vitesse très adaptée il devient difficile de faire face à la concurrence. C’est finalement une Talbot Samba qui lui succèdera non sans douleur. Le premier moteur donnera bien des soucis à Rudy faute à des mauvaises bagues montées sur l’arbre à cames. Il sera finalement repris par Pascal Leroy qui en fera un moteur un peu moins puissant mais qui, grâce à sa fiabilité, permettra à Rudy de se qualifier pour la finale et d’y remporter sa classe en 1996.

En 1997, Rudy aurait dû faire une saison comme coéquipier à bord d’une BMW M3, qui ne se réalisera pas suite au décès inattendu du pilote. Rudy a vendu la Samba pour acheter des meubles car il s’est aussi installé avec son épouse donc a dû engager quelques frais. Néanmoins le virus étant toujours virulent, il échange la 205 cabriolet de son épouse contre une Peugeot 309 GTi groupe A. Malheureusement elle s’avèrera être une mauvaise affaire avec un moteur très fatigué et elle sera échangée contre une R5 GT turbo. Cette voiture très typée slalom s’avèrera peu plaisante et sera revendue.

En 2001 Rudy court peu car il monte son propre garage. Il rachète néanmoins une VW Polo allemande sans direction assistée, très dure à conduire mais qui s’avère redoutable quand on en a compris le fonctionnement. A son volant Rudy glanera de nombreuses victoires de classe au cours de 4 saisons. En 2005, il s’offre une Subaru Impreza,GT uniquement homologuée en rallye nationaux. La Polo est revendue. Les résultats vont aussi en s’améliorant avec une 6ième place au rallye de la Lys pour la Subaru et à un échelon inférieur la Civic fait des étincelles dans sa classe lors des rallyes régionaux. Malheureusement pour la Subaru, elle finira sa carrière au rallye du Béthunois dans une sortie un peu violente.

Après une ultime saison sur Honda, Rudy investit dans une Ford Escort RS Cosworth. Si la fiabilité n’est pas toujours optimale, l’équipage s’offre de nombreux podiums au classement général avec notamment des secondes places au rallye de Vervins, aux routes picardes et aux Ardennes. Il n’a manqué qu’une victoire absolue pour que l’histoire soit parfaite. Une histoire qui se terminera en queue de poisson. D’importants travaux sont réalisés sur la route devant son garage et avec un chiffre d’affaire à la baisse, Rudy doit se résoudre à fermer son garage et vendre son matériel.

En 2011, Thierry Rambure demande à Rudy d’expliquer à son fils Romain le maniement de la Honda Civic car chaque confrontation a toujours tourné à l’avantage de Rudy. Il aura ainsi l’occasion de disputer deux dernières épreuves régionales. Reconverti dans le transport lourd et super lourd, Rudy retentera un retour au rallye en 2015 en achetant une Ford focus ayant couru sur terre en 2014. Le choix ne s’avèrera pas payant et la voiture se révèlera être en piteux état. Abandonné par ses freins et sa boite de vitesse à la fin de la 1ère spéciale, Rudy renonce définitivement aux rallyes. Pour regoûter aux joies du sport automobile, Rudy aujourd’hui s’est reconverti aux courses sur terre UFOLEP au volant d’une Fiat X1/9 et d’une Matra Bagheera.