Retour à la liste des pilotes

Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Martin Claude

Principaux résultats

Photos avec l'aimable autorisation de Luminy 13

1982
Rallye de l’Exil : 15ème, 1er classe
Rallye de Lozère : 11ème, 1er classe
Rallye international Pétrole-Provence :
Rallye du Languedoc : 17ème, 1er classe
Critérium des Cévennes : Abandon
1983
Ronde régionale du Gap-racing : 3ème, 2ème classe
Critérium des Cévennes : 35ème, 10ème classe
1984
Critérium national des Cévennes : 10ème, 3ème classe
Rallye régional Cigalois : 7ème, 1er classe
1985
Rallye régional de Vaison-la-romaine : 9ème, 1er classe
1986
Critérium des Cévennes :
Critérium Alpin-Behra :
Rallye international de Lozère : 12ème, 3ème classe
Rallye des garrigues-Languedoc Roussillon : 24ème, 2ème classe
1987
Ronde nationale de la Durance : 12ème, 1er classe
1988
Rallye du Var : 83ème, 2ème classe
1989
Critérium des Cévennes : 32ème, 2ème classe
Rallye régional de Martigues : 17ème, 2ème classe
1990
Critérium des Cévennes : 77ème, 13ème classe
1991
Rallye régional de Roquemaure :33ème, 1er classe
Rallye régional du Gap-racing :30ème, 1er classe
Rallye international de Lozère :46ème, 12ème classe
1993
Critérium des Cévennes : Abandon
Rallye régional de Martigues : 34ème, 4ème classe
Ronde cévenole : Abandon
1994
Rallye régional des monts du Vaucluse :
Rallye régional de Martigues : 26ème, 3ème classe
Ronde cévenole : Abandon
1995
Rallye régional de Martigues : 18ème, 3ème classe
Ronde cévenole : Abandon
Ronde régionale de la Durance : 30ème, 1er classe

Présentation

Lors de la sortie de la Visa trophée, les directions commerciales se sont très souvent tournées vers les concessions pour porter les couleurs de Citroën en rallye. A Martigues, Claude Martin ne s’est pas fait prier pour participer au trophée Citroën. Il est vrai que depuis 1972 et ses débuts comme mécano Simca, Claude n’a guère arrêté de courir. Au sein du Simca Rallye Team, il va disputer de nombreuses épreuves sur Rallye 2, Rallye 3 et enfin le rare Sima CG.

Au-delà de ces premiers débuts, Claude a toujours eu la mécanique et la voiture dans le sang. Il était l’un des rares à se garer au frein à main sur le parking du lycée. A sa femme qu’il a rencontré au lycée il avait clairement indiqué qu’il fallait l’accepter avec sa passion car il n’y renoncerait jamais. L’amour de toute façon fera si bien les choses que Nadine n’hésitera pas, suite au décès subit du premier coéquipier de Claude, à s’installer dans le baquet de droite, sans appréhension et en toute confiance.

Les débuts auront lieu à la mi-saison 1982 après quelques mois perdus à préparer une voiture qui, contrairement aux apparences, n’était pas tout à fait prête à courir clefs en mains. Il paraît même qu’un peu plus tard dans la saison, au rallye de l’Hérault, Claude aurait fait un peu exprès de toucher avec les ailes avant pour pouvoir monter des éléments de carrosserie allégés. Un peu plus tard une petite préparation moteur viendra compléter la préparation de la visa et elle sera fin prête à aller se frotter à ses concurrentes.

Et justement au début du trophée, les adversaires ne manquent pas. Il y a Eric Chantriaux et sa Visa soignée par Solution F, il y a Pierre Richard, concessionnaire d’Alès, pour ne citer que les pilotes régionaux auxquels se mêlent parfois les pointures du trophée national. Au milieu de tous ces prétendants, Claude va faire mieux que se défendre et accumuler les victoires de classe et parfois aller taquiner les ténors de la classe au volant de R5 turbo.Il ira même à quelques reprises se frotter aux pilotes transalpins en disputant le rallye de Rome et le rallye di Pico.

La période est encore celle où l’ambiance des rallyes est encore fraternelle. Ainsi lorsque Claude a un petit soucis de moteur sur une liaison, Alain Oreille s’arrête pour prendre de ses nouvelles, on se retrouve aux assistances et on se dépanne si besoin. Certes parfois certains pilotes de R5 turbo se plaignent de partir derrière une petite cylindrée, mais quand sous la pluie ils subissent la loi de la Visa malgré la différence de puissance, ils font triste mine. Autant de souvenirs qui illuminent la mémoire de Claude et Nadine, tout comme le passage sur le podium d’arrivée du rallye des Garrigues en championnat de France.

En 1986, la Visa trophée sera dotée d’un moteur 1440 cm3 et poursuivra sa carrière sous de nouvelles couleurs. Cette période correspond également au retrait progressif de Nadine du baquet de droite. Avec deux enfants et une affaire de plus en plus prenante, le choix s’imposait. Dans sa version 1440 la Visa ne disputera que deux saisons avant d’être remplacée par la dernière venue de chez Citroën, l’AX sport.

Même si l’activité rallystique va aller en diminuant, Claude va continuer à courir jusqu’en 1995 avec cette voiture sur laquelle il va faire un important travail de développement des suspensions avec Solution F. Elle permettra à sa fille Nadège de faire ses débuts en copilote à 16 ans et de remporter la coupe du plus jeune copilote au rallye de Martigues en 1989. En 1993 ce sera au tour de son fils Christophe de faire ses débuts en copilote avant de pousser doucement son père vers la retraite.

Christophe a des fourmis dans les jantes et se verrait bien utiliser la voiture de papa pour ses débuts mais Claude ne l’entend pas de cette oreille. La petite AX sera vendue car Claude ne souhaite pas que son fils dispute des rallyes pour débuter et c’est ainsi que Christophe fera des débuts sur circuits en coupe Saxo. La charge du garage augmentant et le budget ne permettant pas de faire courir deux autos, Claude raccrochera définitivement le casque.