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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Dessort Pascal

Principaux résultats

1988
Rallye régional de la coutellerie : 29ème, 4ème classe
Rallye régional de l'épine-Mont du Chat : 107ème, 15ème classe
1989
Rallye national du saint Marcellin : 40ème, 12ème groupe, 4ème classe
Rallye régional de la coutellerie : 51ème, 4ème classe
Rallye régional de l'Ain maximarché : 52ème, 6ème classe
Ronde régionale des Bauges - Le Chatelard : 39ème, 6ème classe

Présentation

Rien ne présageait Pascal, boulanger de son état, à s’essayer au sport automobile. Peut-être une légère hérédité familiale puisque son cousin n’est autre que Patrice Gouverneur, agent Citroën dans l’Ain et auquel il fera l’assistance. C’est ainsi que quelques temps plus tard Pascal se retrouve dans le baquet de droite de la 205 GTi d’un copain. En guise de préparation ils se payent une école de pilotage chez Bernard Darniche à l’Alpes d’Huez et en avant. Jeunes, sûrs de leur savoir-faire, fous comme des lapins dirait Pascal, les voilà dans le grand bain.

Au cours d’une des épreuves il fait la connaissance de Michel Andrey dont il deviendra le copilote occasionnel sur une VW GTi groupe N et avec lequel se nouera une longue amitié. Pour Pascal, il est temps de s’asseoir à son tour dans le baquet du pilote et il rachète une Visa chrono ayant appartenu à un autre Pascal (Génand celui-là) équipée d’un 1440 très affuté. Cette voiture aura une triple vie puisqu’elle disputera deux épreuves avec Michel Andrey, et trois courses de côte avec Evelyne Andrey pour tenter de glaner quelques points dans le trophée Visa, avant de disputer deux saisons avec Pascal.

Pascal et sa Visa auront à batailler ferme dans une classe F3 toujours très fournie marquée par des expériences variées. Une racine cachée sous le goudron dans une descente rapide lui vaudra une casquette et une biellette de boite de vitesse déboitée au rallye de Trièves le privera d’une victoire de classe. Mais son plus grand fait d’armes aura lieu dans une spéciale du rallye du Girondan près de Crémieu. Sur le mouillé au petit matin, simulé par son copilote qui lui crie vas-y, vas-y, malgré son sentiment de ne pas maîtriser l’auto, Pascal signe son seul et unique temps scratch.

Pascal préfère disputer les épreuves nationales mais celles-ci sont plus chronophages et peu compatibles avec le métier de boulanger. Il lui arrive de se présenter au départ après un nuit passée aux fourneaux, son coéquipier se chargeant des vérifications techniques. En 1990, on lui propose de reprendre 4 boulangeries et il n’aura plus le temps de courir. La Visa sera revendue à Stéphane Baudier, pilote ardennais. Après une période professionnelle exigeante et difficile, Pascal profite désormais de la vie dans le calme des alpes de haute-Provence.