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Pilote sur GS


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Tournier Pascal

Principaux résultats

1987
Course de côte de Lucy le bois : 66ème, 1er classe
Course de côte de Lorme : 2ème classe
Course de côte de Poilly-sur-Serein : 62ème, 2ème classe
Course de côte de Charcubles : 2ème classe
Course de côte d’Urcy : 2ème classe
Course de côte de Chateau-Chinon : 2ème classe
Course de côte de Corbigny : 1er classe
Course de côte de Moux : 1er classe
Course de côte de Saint germain des prés : 2ème classe
1988
Rallye régional de l’Avallonais : Abandon
Course de côte de Sens : 2ème classe
Course de côte de Coligny : 3ème classe
Course de côte de Sancerre : 5ème classe
Course de côte d’Autun : 1er classe
Course de côte de Lucy le bois : 2ème classe
Course de côte de Corbigny : 2ème classe
Course de côte de Poilly-sur-Serein : 77ème, 3ème classe
Course de côte de Tonnerre : 1er classe
Course de côte d’Urcy : 3ème classe
1989
Course de côte de Sens : 2ème classe
Course de côte de Courcelles : 3ème classe
Course de côte de Lucy le bois : 1er classe
Course de côte de Sancerre : 2ème classe
Course de côte de Lorme : 1er classe
Course de côte de Corbigny : 2ème classe
Course de côte de Poilly-sur-Serein : 2ème classe
Course de côte de Moux : 2ème classe
Course de côte de Tonnerre : 2ème classe
Course de côte de Dormelle : 3ème classe
Course de côte de Montgueux : 49ème, 2ème classe
Course de côte de Décize : 1er classe
Course de côte des lacets de Mélaire : 1er classe

Présentation

L’aventure Citroën de Pascal débute à Paris dans le quartier de la Bastille où il fait son apprentissage et où un jour une toute nouvelle CX vient se garer devant un bistro voisin. Pascal s’approche dans sa tenue de mécano pour admirer l’auto et son propriétaire entame la discussion. Elle te plaît cette voiture, ça te dirait de travailler chez Citroën ? Il n’en fallait pas plus pour que Pascal, avec le soutien de son désormais ex-patron se retrouve mécano dans la succursale de Neuilly-sur-Seine.

En 1984, un ancien camarade l’appelle pour lui proposer une place de mécano dans sa région ntale et c’est ainsi que Pascal quitte la région parisienne pour Semur en Auxois. Il y restera trois ans avant de s’installer à son compte en achetant un garage proche de son domicile. Parmi les clients du garage un certain Patrick Jourdan de Venarey les Laumes dont l’étonnante GS à compresseur est bien connue dans a région. C’est ainsi que peu de temps après, Pascal se porte acquéreur de cette étrange monture au sifflement caractéristique.

Hormis le fameux compresseur Constantin sur la voiture, la préparation de la GS reste raisonnable ce qui assure une certaine fiabilité mais pas la compétitivité. Il aurait fallu investir encore beaucoup d’argent pour qu’elle puisse se mêler à la bagarre. Les trains roulants sont ceux d’origine même si la suspension arrière à sphère était assistée de deux amortisseurs de 2cv. Des jantes larges ayant nécessité quelques adaptations viennent compléter la panoplie de voiture de course de la GS. Ultime perfectionnement, un couple court en provenance d’une LN qui était bien sollicité par une mécanique acceptant de prendre 10.000 Tr/mn.

Comme il vient juste de créer son affaire en parallèle, Pascal court surtout en courses de côtes qui se déroulent sur une journée. Comme son moteur de 1300 cm3 est équipé d’un compresseur, il subit un coefficient de 1,7 sur la cylindrée et se retrouve dans la même classe que les R5 Turbo ou les Alfa Roméo GTV. Une classe peu fournie en régional qui a souvent permis à Pascal de terminer sur le podium de la classe et quelques fois sur la plus haute marche ce qui lui permettait de voir ses frais d’engagement totalement ou partiellement remboursés (la prime au premier de la classe était divisée par 2 lorsqu’il y avait moins de trois concurrents dans la classe).

Une seule fois Pascal engagera la GS dans un rallye national. Il se soldera par un abandon mécanique suite à une légère sortie dans un talus. La double poulie nécessaire pour entraîner le compresseur va se bloquer et cela se traduira par le sectionnement des vis du volant moteur. A partir de 1990, Pascal ne sortira plus la GS que pour des journées de détente sur circuit sans enjeux. Et puis récemment, il a revendu la voiture et le stock de pièce à un jeune homme qui participe à des montées historiques. SI vous voyez passer un GS au sifflement caractéristique, nul doute, c’est elle qui reprend la route, alors que Pascal lui, se prépare à prendre une retraite méritée.