Ribeaud Jean-Loup

Présentation

Chaque jurassien qui s’intéresse de près ou de loin au sport automobile rêve de disputer un jour la ronde du Jura. Il faut dire que la région de Morez et ses routes enneigées offre un terrain d’entrainement propice aux futurs pilotes. Pour Jean-Loup Ribeaud l’aventure commence en adhérant au club du grand Vaux dont un certain Didier Denizet (multiple vainqueur de la ronde du Jura) fait partie. Ses débuts dans le sport automobile auront lieu comme coéquipier de Philippe Crétin sur une R5 turbo 2 en 1985 et il devra attendre deux années de plus pour se lancer à son tour dans le grand bain.

Il débute en 1987 sur une VW Golf GTi très proche de l’origine avec laquelle il ne roulera qu’une année. En effet il tombe un jour sur une Visa 1000 pistes strictement de série appartenant à un garagiste de Clairvaux les lacs et qui ne sert que monter en station faire du ski. Il va en confier une première petite préparation à Pascal Génand avant de disputer ses premières épreuves. Au fil du temps il la fera évoluer au maximum avec des voies larges et un moteur de 1580 cm3.

A son volant il disputera plusieurs éditions de la ronde du Jura (sur neige) mais également quelques épreuves régionales sur asphalte. C’est d’ailleurs l’une de celle-ci qui sera fatale à la Visa en 1990. En bagarre avec une Samba Rallye, et pour gagner quelques secondes, Jean-Loup tente de passer un pif-paf sans relâcher, tape une pierre à la corde et part en tonneau dans le talus opposé. Néanmoins ses performances sur neige ne passeront pas inaperçues avec une 2ème et une 3ème place au classement général, l’alfa 33 4x4 de Philippe Cuynet et sa cavalerie l’empêchant de monter sur la plus haute marche. Une fois la Visa revendue, Jean-Loup disputera encore deux rondes du Jura sur une VW Golf groupe F réussissant à chaque reprise à rentrer dans le top 10 du général et rempoter sa classe.

Le virus de la mécanique se transmettant, son fils se tournera aussi vers les sports mécaniques. C’est sur deux roues qu’il disputera une dizaine de saison de motocross avant qu’une chute aux conséquences sérieuses l’amène à se tourner vers les 4 roues. L’expérience sera cependant de courte durée avec une participation sur une Saxo T4 à la ronde du Jura qui ne durera que l’espace de trois spéciales. Aujourd’hui il lui reste néanmoins dans un coin de garage une Visa 1000 pistes 100% d’origine qu’il couve avec attention.