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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Mouetron/guelpa Joël/Denis

Principaux résultats

1986
Ronde de la 1ère terre : Abandon
Terre des bruyères : 22ème,
Terre de Provence : 44ème, 18ème groupe, 18ème classe
Rallye des 1000 pistes : 41ème, 16ème groupe, 15ème classe
Terre de Castines-Quercy : 22ème, 12ème groupe, 11ème classe
Terre des Charentes : 16ème, 8ème groupe, 7ème classe
Terre de la découverte : 37ème, 13ème groupe, 12ème classe
Terre des Cardabelles : 22ème, 14ème groupe, 12ème classe
Ronde sur terre de la Valbonne : 14ème, 7ème groupe, 7ème classe
Terre de Beauce : 15ème groupe, 14ème classe

Présentation

Lorsque Joël Mouetron se marie, il est loin de se douter que le petit garçon d’honneur qui l’accompagne jouera plus tard un tout autre rôle dans sa vie. Il débute dans le sport automobile avec un proto Dauphine, puis plus tard par une Alpine avec laquelle arrivent les premiers résultats comme une deuxième place au rallye de la Châtaigne.

La berlinette laissera à son tour la place pour une Porsche que Joël essayera même sans succès de qualifier pour les 24 heures du Mans. Jusqu’en 1985 il courra ponctuellement avec cette auto de revenir pour une saison complète en 1985 sur une R5 Turbo. Retour remarqué puisqu’il se qualifie pour la finale des rallyes régionaux qu’il termine en troisième position derrière deux autres R5 turbo plus puissantes que la sienne.

Lors du rallye du Busset qu’il termine second, Joël découvre que le copilote de la berlinette Alpine classé 4ème n’est autre que son ancien garçon d’honneur Denis Guelpa. Il lui demande de devenir son coéquipier et ce sera le début d’une collaboration de 5 saisons.

En 1986, attiré comme beaucoup de pilotes par les primes des challenges Citroën, il tente l’aventure du challenge des Visa 1000 pistes dites série 200. Pour cela il rachète une voiture ayant participé au grand raid Le Cap – Terre de feu et s’engage pour les dix épreuves du championnat de France sur terre. Une quinzaine de concurrents sont engagés parmi lesquels des noms dont on reparlera en championnat de France sur terre tels que Laurent Battut ou Joël Royer.

Pour Joël et Denis, l’objectif est de rentrer dans les points pour bénéficier des primes et rentrer dans leurs frais. Du coup le lâcher-prise n’est pas le même et la formule moins exaltante que lorsqu’ils couraient après le scratch en R5 Turbo. Les voitures sont soumises à rude épreuve et les séances de mécaniques sont parfois intenses entre deux épreuves. Néanmoins l’ambiance est bon enfant et les concurrents se viennent mutuellement en aide en cas de besoin. Avec un seul abandon à la ronde de la 1ère terre, l’équipage se classera 6ème du challenge.

En fin de saison la Visa est revendue et Joël revient à ses premières amour R5 Turbo d’abord en version Cévennes puis plus tard en version Tour de Corse. Ils remportent de nombreuses épreuves régionales (Val de Mercy, Coutellerie, Saint Sornin,….) jusqu’en 1990 où Denis décide de raccrocher. Joël aussi arrêtera peu après à la suite d’un grave accident. Décédé il y a quelques années d’une longue maladie, Joël était un garagiste reconnu pour ses talents de mécanicien et un pilote doué et apprécié par ses pairs dans les parcs fermés.