Durand/grattier Philippe et J-Marie

Présentation

En surfant sur les réseaux sociaux, j’ai retrouvé la trace de la participation d’une GS au rallye Lyon-Charbonnières 1981. Les réseaux sociaux ont fait le reste et j’ai réussi à recontacter le copilote qui m’a raconté l’histoire de cette voiture. Au départ on a juste une relation amicale entre collègues qui se développe et parmi cette petite bande, Philippe fait des rallyes.sur une NSU 1000 TT. Il se plain de ne pas trouver un copilote valable, entre ceux qui ont peur, et ceux qui sont malades en voiture. Jean-Marie se dit que, n’ayant pas les moyens suffisants pour piloter lui-même, ce pourrait être une bonne façon de débuter en sport automobile.

C’est ainsi qu’un peu plus tard, il se retrouve au milieu de la nuit dans les monts du lyonnais, pour disputer à blanc quelques spéciales de rallye et voir si le poste de copilote pourrait lui convenir. L’essai est concluant et c’est ainsi que débute une longue collaboration entre Philippe et Jean-Marie. Une relation basée sur la confiance puisque Jean-Marie, lors de quelques tentatives avec d’autres pilotes, ne réussira pas à trouver un autre pilote avec lequel il soit aussi à l’aise en rallye.

Après quelques rallyes à bord de la petite NSU TT, l’équipage va monter en gamme à bord d’une Opel Kadett GTE préparée à grand frais dans la banlieue de Lyon. Elle leur offrira quelques bons moments jusqu’à un certain Lyon Charbonnières 1980, où le fameux moteur préparée pousse son dernier soupir. Sans budget pour le faire réparer, l’Opel est vendue et Philippe rachète une auto peu onéreuse, une GSX2d’occasion. Elle bénéficiera d’une petite préparation réalisée par le garage Badel.

La GS sera le dernier habitacle partagé par Philippe et Jean-Marie et ne disputera que deux rallyes, Le rallye des noix et le rallye Lyon- Charbonnières. Dans sa livrée noir et jaune elle aura le mérité de terminer le rallye des noix à la 94ème place sur 115 arrivés et 139 partants, 16ème de classe devant plusieurs Simca Rallye 2 et 3 bien plus taillées pour la course que cette berline familiale. Des évènements personnels indépendants des rallyes amèneront l’équipage à s’éloigner et Jean-Marie ne disputera plus d’autres rallyes, tandis que Philippe continuera de courir occasionnellement jusqu’en 1989.