La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
1987
Rallye régional du Mont du Chat : 4ème, 3ème groupe, 1er classe
Ronde régionale Zenit – PTS Annecy : 3ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye régional des bauges : 1er scratch, groupe et classe
Rallye régional des 3 écuries : 9ème, 5ème groupe, 1er classe
Rallye du Mont Blanc : 1er des Visa groupe B (Parcours réduit)
Rallye régional du Girondan : 5ème, 5ème groupe et 2ème classe
Course de côte de Chanaz : 2ème groupe, 1er classe
Rallye régional du Faucigny : 8ème, 4ème groupe, 3ème classe
Rallye régional Georges Granget : 1er scratch, groupe et classe
1988
Rallye régional des bauges : résultat non connu
Course de côte de Chanaz : 2ème groupe, 1er classe
Rallye régional du PTS Grenoble : résultat non connu
Ronde régionale du valentinois : 14ème, 1er groupe et classe
Rallye régional des noix : 32ème et 1er classe
Finale de la coupe de France des rallyes : 7ème, 2ème groupe et 1er classe
1989
Course de côte de Chanaz : 29ème, 1er groupe et classe
Lorsque la circulation automobile était moins dense, nombreux sont les jeunes conducteurs qui comme Laurent, ont commencé très tôt à conduire les voitures familiales. Peu importait le modèle, une R4 ou un C35 et on était les rois du monde. Laurent ayant une légère tendance à avoir le pied lourd, c’est très rapidement tourné vers le sport automobile. D’abord en navigateur junior dès ses 16 ans, puis en 1986 permis en main sur une Ford Escort RS 2000 groupe S. Les débuts seront limités à trois rallyes et quand il voit passer les petite Samba et Visa qui font des temps étonnants il se dit qu’il lui faut ce genre de voiture.
Il se met en quête de sa monture et finit par trouver une Visa 1000 pistes aux couleurs de la société Bocaviande et qui a quelques saisons de terre derrière elle. Néanmoins elle n’est pas très chère et 100% DMC donc Laurent s’attaque à sa remise en forme. Très vite le choix s’avère judicieux et l’osmose se créée entre le pilote et sa monture. Laurent signe deux scratch au rallye Georges Granget et au rallye des Bauges, avant de terminer premier des Visa groupe B au rallye du Mont blanc. Ces performances lui valent de se qualifier pour la finale des rallyes régionaux de Béthunes, mais faute de moyens financiers, Laurent renoncera au déplacement.
Au début de la saison 1988 Laurent dispute la ronde hivernale du Vercors et se paye le luxe de mener le classement général devant un certain Christian Dorche. Un filtre à huile percé l’empêchera d’aller au bout mais il n’oublie pas cette petite phrase de Christian Dorche venant le voir et lui disant – tu marches gamin ! – En 1988 il repart avec la Visa mais dispute également quelques épreuves du challenge amateur VW au volant d’une Golf très proche de la série. Il est qualifié encore une fois pour la finale de la coupe de France des rallyes qu’il termine en 7ème position, 2ème du groupe et 1er de classe. Il devance la deuxième visa de plus de 3 minutes et ses adversaires ont encore en travers de la gorge les 38 secondes qu’il leur avait collé sur les 7,4 km de la spéciale de la Chartreuse.
En 1989, Laurent se tourne vers la coupe R5 GT Turbo. Une cohabitation qui va se prolonger jusqu’en 2000 où la voiture sera revendue après une casse moteur au rallye du Mont Blanc. Une fidélité absolue qui n’a connu qu’une seule exception en 1992 quand son coéquipier souhaite participer au rallye Lyon-Charbonnières. Ils le feront avec l’AX GTi de l’épouse de Bertrand Chagot, équipée en vitesse d’un arceau, avec des trains roulants loués pour l’occasion et avec des pneus de R5 GT Turbo pas du tout adaptés. Avec une voiture affichant 87.000 km, avec son échappement d’origine, Laurent ne garde pas un grand souvenir de cette épreuve disputée –au cul du chien tout le temps -.
Après une année sabbatique, Laurent reprend du service en 2002 sur une Saxo VTS A6 dans le cadre du challenge Citroën. Même s’il rencontre souvent des difficultés avec ses amortisseurs, il grappille en passant quelques victoires de classe et se classe 9ème du challenge Saxo en 2003. En 2004 il passe au challenge C2 dont il garde le meilleur souvenir. Une formule abordable, richement dotée en primes qui permettent de courir à moindre coût qu’il va garder 3 ans, En 2006 il termine à la deuxième place du challenge après avoir remporté le classement au rallye du Mont Blanc.
En 2007, pour ses 40 ans, ses amis et sa famille lui offre une participation tous frais payés au critérium des Cévennes au volant d’une Clio Super 1600. Du coup il disputera quelques épreuves avec des Clio de location avant de s’arrêter en 2008. En 2013, il reloue une R5 GT Turbo pour participer à l’épreuve VHC du rallye de Faverges. Il sera très vite trahi par sa mécanique et en dédommagement, le loueur lui proposera une Punto Abarth S2000 pour le rallye de la Matheysine.
Dans cette épreuve régionale, Laurent termine 2ème au classement général, à 34 seconde du premier.
En 2015, Maxime Chagot met à la disposition de Laurent une DS3 R1 pour le rallye national de Saint Marcellin. Dans une épreuve qu’il dispute avec un coéquipier débutant, et sans autre objectif que de s’amuser, il termine en milieu du classement. Aujourd’hui Laurent roule encore de temps en temps en ouverture pour quelques pilotes comme il l’a fait pour Dany Snobeck, Gilles Nantet et Eric Brusson. Une façon de se rappeler toutes ses super-aventures vécues pendant toutes ses années de sport automobile.