La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.
1983 – Visa Chrono – B2
Rallye de Tessy sur Vire : 6ème scratch
1984
Course de côte de la Boutonne : 3ème groupe, 1er classe
Course de côte de la Sèvre – L’Orbrie : 72ème, 6ème groupe, 1er classe
Finale des rallyes – Manche 1 – Mende : 67ème, 1er classe
Finale des rallyes – Manche 2 – Poitou : 4ème, 3ème groupe, 1er classe
Gymkhana d’Aunis : 2ème groupe
Rallye du pruneau : 6ème scratch
Rallye de Chatellerault : 10ème, 3ème groupe, 1er classe
Rallye de la porcelaine : 7ème, 5ème groupe, 2ème classe
Rallye de Tessy sur Vire : Résultat inconnu
Rallye des chateaux de la Loire : 23ème, 5ème groupe, 2ème classe
Rallye du Beffroi : 11ème scratch
Rallye Guépard : 15ème, 6ème groupe, 2ème classe
Rallye Loire-Océan : 3ème, 2ème groupe, 2ème classe
Rallye du Mans : 23ème, 2ème classe
Rallye du marmandais : 8ème, 3ème groupe, 1er classe
Course de côte de Saintonge : 2ème groupe
Slalom mixte de Saint Hilaire : 1er scratch, groupe et classe
1985
Rallye d’Albret : 5ème, 3ème groupe
Rallye côte de lumière : 2ème, 2ème groupe, 1er classe
Gymkhana Augérien (Alain) : 1er groupe
Gymkhana Augérien (Suzanne) : 2ème groupe
Gymkhana d’Aunis : Résultat inconnu
Ronde des lucioles : 3ème scratch
Rallye du marmandais : 1er scratch, groupe et classe
Rallye de Chatellerault : 10ème, 2ème groupe, 1er classe
Rallye du Beffroi : 5ème scratch
Rallye du Mans : 16ème scratch
Ronde de la porcelaine : 22ème scratch
Ronde de printemps : 7ème, 4ème groupe, 2ème classe
Ronde des Ardennes : 12ème, 5ème groupe, 2ème classe
Ronde marandaise : Abandon
Ronde de Bords : 39ème, 3ème classe
Ronde Richelieu : Résultat inconnu
Slalom 85 : 49ème, 2ème groupe, 1er classe
Slalom de Challans : 49ème, 2ème groupe, 1er classe
Slalom poursuite du haut Saintonge : 8ème scratch
Slalom poursuite sur terre de Lussant : 7ème scratch
1986
Rallye du Beffroi : 5ème scratch
1987 – Visa GTI – N3
Rallye d’Albret : 3ème, 2ème groupe
Finale des rallyes – Béthunes : 36ème, 10ème groupe, 2ème classe
Rallye du marmandais : 1er scratch, groupe et classe
Rallye d’Automne-La Rochelle : 34ème, 18ème groupe, 1er classe
Rallye de Chatellerault : 6ème, 2ème groupe, 1er classe
Rallye de la Creuse : Abandon
Ronde de la porcelaine : 1er scratch, groupe et classe
Rallye de l’Eure : 6ème, 1er groupe, 1er classe
Rallye du Mans : 22ème scratch
Rallye 1985 : 24ème, 2ème classe
Rallye côte de lumière : 13ème, 5ème groupe, 2ème classe
Ronde de Saint Porchaire : 60ème, 6ème classe
Ronde de Bords : 57ème, 25ème groupe, 6ème classe
Ronde marandaise : 39ème scratch
Slalom 79 de Saint Maixent l’école : 34ème, 7ème groupe, 2ème classe
1988
Rallye national de Vendée : 29ème, 22ème groupe, 1er classe
Rallye d’Albret : 4ème scratch
Finale des rallyes – Grenoble : 43ème, 1er classe
Rallye du marmandais : 3ème, 1er groupe, 1er classe
Rallye d’Automne-La Rochelle : 22ème, 12ème groupe, 2ème classe
Rallye de Chatellerault : 18ème, 5ème groupe, 1er classe
Rallye national de Dordogne : 9ème, 7ème groupe, 1er classe
Rallye national de Soulac sur mer : 13ème, 6ème groupe, 2ème classe
Rallye national des côtes de Garonne : 3ème, 2ème groupe, 1er classe
Ronde de la porcelaine : 13ème, 5ème groupe, 1er classe
Ronde de Bords : 72ème, 27ème groupe, 5ème classe
Ronde de Saint Sornin Le lac : Résultat inconnu
Ronde de Saint Porchaire : 40ème, 12ème groupe, 2ème classe
Ronde marandaise : 38ème, 9ème groupe, 1er classe
Slalom 79 de Saint Maixent l’école (Alain) : 26ème, 6ème groupe, 2ème classe
Slalom 79 de Saint Maixent l’école (Suzanne) : 32ème, 9ème groupe, 3ème classe
1989
Finale des rallyes – Joué les Tours : 14ème groupe, 1er classe
Slalom 79 de Saint Maixent l’école : 1er classe
Une fois n’est pas coutume, Alain a été contaminé au sport automobile par la fréquentation d’un de ses camarades qui couraient au volant d’une inhabituelle R8 S. Lassé de rester sur le bord des épreuves parmi les spectateurs, Alain se lance dans l’aventure en 1974 en investissant dans une R12 Gordini avec laquelle il fait ses premières armes en slaloms et course de côte. Très vite il va se tourner vers une plus compétitive Berlinette Alpine dont il pilotera trois exemplaires différents. La première finira assez rapidement sa carrière après une banale sortie de route mais la dernière, une redoutable 1600S lui permettra de se faire un petit palmarès en rallyes régionaux avec son inséparable copilote Georges Michel.
La collaboration de Alain et Georges, un bon pilote et un non moins bon navigateur, va faire des étincelles dans les épreuves régionales autour des deux Sèvres nous aurons l’occasion d’y revenir. Passées deux saisons intenses au volant de la Berlinette, Alain va devoir la revendre à regret pour consacrer son budget à l’achat d’une maison suite à son mariage avec Suzanne. Du coup les participations seront moins nombreuses, et au volant sur une simple Rallye 2 qui ne l’empêchera pas de se classer régulièrement dans les 10 premiers des rallyes cartographiques. Avec Une vielle Coccinelle sortie de grange, il réussira même à terminer à une surprenante deuxième place au rallye des chemins de terre 1978.
Début 1980, Alain investit dans une nouvelle voiture, une Opel Kadett GTE qui le suivra pendant 4 saisons. En dépit de sa participation à une quarantaine de rallyes, cette voiture se révèlera d’une fiabilité à toute épreuve. La cohabitation entre Alain et Georges continue à faire des étincelles et l’année démarre fort avec une victoire au rallye Loire-Océan dès la première sortie, suivie de peu d’une autre victoire plus personnelle ; la naissance de son premier enfant. Mais après 4 saisons émaillées de nombreux bons résultats, fin 1983, Alain commence à regarder du côté des Visa dont le trophée richement doté attire de nombreux pilotes amateurs.
Nouveau changement de monture donc en 1984 avec l’achat d’une Visa chrono. Tout le contraire de sa propulsion précédente mais Alain saura s’adapter sans soucis à sa nouvelle monture. Une petite auto certes mais avec un bon rapport poids puissance qui lui permettra de remporter son premier classement scratch au slalom de Saint Hilaire. La Visa est en difficulté sur les épreuves privilégiant la vitesse pure, le talent de navigation de Georges lui permet de briller dans les cartographies difficiles et elle remportera même le rallye du Marmandais 1985. Néanmoins une petite nouvelle apparaît sur les rallyes qui fait briller les yeux d’Alain. Il s’agit de la R5 GT Turbo et fin 1985, Alain va passer du chevron au losange.
La R5 GT turbo c’est la voiture à la mode en 1986, elle est légère et puissante et même si certain lui reprochent une tenue de route un peu délicate, le sifflement de son turbo ne laisse personne indifférent. Néanmoins en terme de résultat l’année 1986 sera émaillé de hauts et de bas, les résultats alternants le bon et le moins bon, en dépit d’une victoire au rallye de la porcelaine, La fiabilité en baisse amènera Alain a remplacer la R5 GT Turbo par une plus modeste Visa Gti en fin de saison, Alain bénéficie de ce fait des deux dernières années du trophée Visa qui se finira définitivement fin 1988 pour laisser place à l’AX. Rare dans la classe N3, la Visa Gti a aussi le charme d’une voiture peu courante sur les parcs fermés.
En 1987, petite révolution au sein de l’habitacle, Suzanne Bergeron fait son apparition à la place du copilote. Depuis 1982 pourtant, Suzanne courait déjà en copilote avec d’autres pilotes afin d’éviter les soucis en cas d’accident. Bien qu’engagée en groupe N, la petite Visa Gti va encore damer le pion à plus d’une voiture puissante grâce aux qualités de l’équipage et s’imposer au scratch notamment au rallye de la Porcelaine 1987. Autres nouveautés en1988, l’équipage s’oriente vers les rallyes nationaux et on verra également Suzanne en double monte lors des slaloms. Faute de concourir systématiquement pour le scratch, Alain va cumuler les victoires de classe face aux cousines 205 Gti, concluant l’épisode Visa Gti par une victoire de classe lors de la finale de la coupe de France des rallyes. De 1984 à 1988, Alain aura réussi à se qualifier à 5 reprises pour les finales de la coupe de France des rallyes.
En 1989 Alain poursuivra l’aventure de la classe N3 au volant d’une 205 Gti. De son point de vue sa meilleure saison, avec une voiture strictement de série qui n’aura pas connu la moindre défaillance bien qu’ayant enchaîné rallye et reconnaissances. Si l’on ajoute une équipe équipe d’assistance de choc allant jusqu’à 15 personnes dans une superbe ambiance, on frôle la perfection. En 1990, changement de classe au volant d’une 205 rallye en N2. En dépit d’une série de bons résultats, l’ aventure se terminera malheureusement par une violente sortie. Sous la canicule, dans un long gauche à 150 km/h la voiture décroche et part dans les bois. Une réaction incompréhensible qui décidera Alain à se séparer de la 205 Rallye et de revenir à la 205 Gti. Fin 1992, Alain rachète une dernière voiture, une R5 GT turbo ayant appartenu à Eric Boreau avec laquelle il continuera de rouler deux saisons. Faute de motivation Alain renonce au rallye fin 1994, après 20 ans passé sur les spéciales. Le souvenir qui l’aura le plus marqué restera sa troisième place au classement général du rallye national des côtes de Garonne1988 au volant de la Visa Gti.