Blanc Jean-Fabien

Présentation

Vocation précoce pour la mécanique chez Jean-Fabien qui à l’aube de ses 16 ans se lance dans la restauration d’une Sunbeam Ti. Son frère et lui, leurs permis en poche, roulent au quotidien en Visa GTi et Jean philippe n’aura guère de difficultés en 1994, à le convaincre de préparer une Visa GTi pour faire quelques rallyes. Une caisse de Visa accidentée fera l’affaire pour construire leur voiture de course, une Visa GTi groupe N. Les deux frères débuteront en 1994 à la ronde de la Durance avec Jean-Philippe au volant et Jean-Fabien en copilote, puis le rallye du Gap-racing, avant que des contraintes professionnelles n’éloignent Jean-Philippe et que Jean-Fabien récupère la Visa .
Il va conserver son bolide jusqu’en 1997, disputant les épreuves proches de son domicile parmi lesquelles le rallye Mistral, la ronde de la Durance, le rallye des Monts du Vaucluse, le rallye du Gap-racing à raison d’une demi-douzaine d’épreuves par an. Certes la Visa en cette fin des années 90 n’est plus vraiment dans le coup, mais le plaisir reste très présent avec l’un des meilleurs châssis que Jean-Fabien ait eu à pratiquer dans sa longue carrière.

En 1997, la Visa va être remplacée par une AX sport groupe A ayant appartenu à Marie France Bartoli, pilote insulaire réputée. La première sortie sera de courte durée puisque le moteur rendra rapidement l’âme. D’une manière générale la cohabitation entre les AX et Jean-Fabien sera un peu compliquée. La première finira sa carrière dans une sortie de route au rallye des Costières. Elle sera suivie d’une AX rachetée dans le Var avec laquelle Jean-Fabien obtiendra de bons résultats (qualification pour la coupe de France des rallyes en 2001) mais dont la caisse finira par donner des signes de vieillissement.

C’est donc une troisième AX montée maison qui finira la période AX en 2012.
En marge de ces participations sur Citroën, on retrouvera Jean-Fabien a plusieurs reprises aux départs de rallyes nationaux. A force de courir, le virus du sport automobile a aussi contaminé le papa, qui s’est offert une BMW 325 et Jean-Fabien l’emprunte de temps en temps pour disputer des rallyes nationaux.

En 2003, on retrouve Jean-Fabien au volant d’une Mégane coupé pour quelques piges en F2000/14 jusqu’à ce que le graal apparaisse sous la forme d’une R5 turbo. La voiture dont Jean-Fabien a toujours rêvé est à vendre alors adieu la Mégane et bonjour R5 Turbo. L’idylle durera six années jusqu’à la fin de l’homologation du bolide. De cette période on ne compte plus le nombre de classements dans le top 5 au scratch et en particulier les 4 victoires absolues remportées au rallye de Sarrians, au rallye du Picodon et au rallye Mistral à deux reprises. A l’heure de devoir abandonner la R5 devenue caduque, Jean-Fabien se tourne naturellement vers une Clio RS mais le comportement de cette dernière ne colle guère à son style de conduite et l’expérience sera de courte durée.

C’est vers un tout autre type de véhicule que Jean-Fabien va se tourner avec plusieurs évolutions de la Mitsubishi Lancer jusqu’en 2017. L’occasion de continuer à briller sur les épreuves régionales et de remporter enfin son épreuve fétiche, celle qui se court dans son jardin, la ronde de la Durance en 2014 et 2015. Les années suivantes Jean-Fabien va s’orienter vers une Porsche 996 GT3. Une voiture typée circuit avec laquelle il faut toujours conduire propre pour aller vite et dans laquelle il s’ennuie. Il faut dire que pour Jean-Fabien, la devise a toujours été de prendre du plaisir plutôt que de cherche la performance absolue en s’ennuyant.

C’est finalement vers le VHC que Jean-Fabien va s’orienter pour retrouver le plaisir de la conduite et également l’ambiance plus conviviale que le rallye moderne. L’endroit ou les anciennes gloires du rallye viennent se remémorer leur passé sans se soucier de l’enjeu sportif. Il conduit une Ford Sierra RS Cosworth groupe A avec laquelle il a remporté l’épreuve VHC du rallye national de haute Provence mais travaille également sur une Talbot Sunbeam Lotus groupe 2 qui devrait bientôt faire ses premiers tours de roues.