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Pilote sur Visa


La photo vous intéresse, contactez Citroën en compétition.

Gilliers EDOUARD

Principaux résultats

1990
Rallye régional de Doullens : 100ème, 14ème classe
Rallye régional des Flandres : 81ème, 8ème classe
1991
Rallye régional de Doullens : 79ème, 9ème classe
Rallye régional du val d’Ancre : 99ème, 39ème groupe, 8ème classe
1996
Rallye régional de Doullens : ?
Rallye régional du val d’Ancre : 70ème, 4ème classe
Rallye régional du val de Bresle : ?
1997
Rallye régional de Doullens : 88ème, 3ème classe
Rallye régional du val d’Ancre : 95ème, 4ème classe
Rallye régional de Boulogne sur mer : 76ème, 4ème classe
1998
Rallye régional du val d’Ancre : 77ème, 3ème classe
Rallye régional de Boulogne sur mer : 75ème, 3ème classe
1999
Rallye régional du val d’Ancre : 70ème, 5ème classe
Rallye régional de Boulogne sur mer : 75ème, 4ème classe
Rallye régional de l’Avesnois : 61ème, 8ème classe
Rallye régional de l’Oise : 52ème, 3ème classe
Rallye régional des routes picardes : 57ème, 3ème classe
2000
Course de côte de Licques : 36ème
Rallye régional de Boulogne sur mer : 85ème, 2ème classe
Rallye régional de la Risle : 62ème, 4ème classe
Rallye régional du val d’Ancre : 62ème, 3ème classe
Rallye régional SEVP auto – Envermeu : 53ème, 2ème classe
Rallye régional du val de Bresle : 84ème, 1er classe
Rallye des vikings : 38ème, 1er classe
2001
Rallye régional de Boulogne sur mer : 82ème, 2ème classe
Rallye régional de Neufchatel en Braye : 91ème, 4ème classe
Rallye régional de Saint Gobain : Abandon
Rallye régional de Thiérache : 65ème, 16ème groupe, 1er classe
Rallye régional de l’Oise : 50ème, 1er classe
2002
Rallye national du Béthunois : Abandon
Rallye régional de Boulogne sur mer : 75ème, 20ème groupe, 1er classe
Rallye régional des routes picardes : 62ème, 12ème groupe, 1er classe
Rallye régional du val d’Ancre : 83ème, 13ème groupe, 1er classe
2003
Rallye régional SEVP auto – Envermeu : 66ème, 1er classe
Rallye régional de Boulogne sur mer : 73ème, 3ème classe
Rallye régional de Neufchatel en Braye : 101ème, 3ème classe
Rallye régional des routes picardes : 82ème, 2ème classe
Rallye régional du val de Bresle : 83ème, 1er classe
2004
Rallye régional de Boulogne sur mer : 112ème, 4ème classe
Rallye régional de la porte normande : 57ème, 1er classe
Rallye régional de l’Avesnois : 60ème, 1er classe
Rallye régional de Neufchatel en Braye : Abandon
Rallye régional des routes picardes : 67ème, 1er classe
Rallye régional de Saint Gobain : Abandon
Rallye régional du val de Bresle : 91ème, 1er classe

Présentation

Pendant près de 15 saisons, dans les hauts de France, la classe F16 fut animée par une petite Visa successivement blanche, jaune puis bleue. C’est dans cette livrée qu’elle se constituera son meilleur palmarès. A son volant un certain Edouard Gilliers, qui avant de pouvoir courir aura du patienter longtemps parmi les spectateurs, vivant sa passion par procuration. Avec un petit budget et une famille, il lui faudra patienter jusqu’en 1990 pour rentrer dans le grand bain du rallye automobile.

Fondeur de son état, Edouard se rendait tous les jours à son travail en passant devant la concession Citroën de Saint-Omer qui exposait dans sa vitrine une Visa chrono. C’est ainsi que quelques temps plus tard il se retrouva propriétaire d’une voiture prédisposée au rallye, mais il lui faudra encore un peu patienter pour réunir les fonds nécessaires pour finaliser le bolide et l’engager. Même si sa discipline de prédilection était le rallye, il se contentera quelques temps d’épreuves sur une journée et peu onéreuses que sont les slaloms et courses de côtes.

L’ambition d’Edouard Gilliers n’a jamais été de devenir champion du monde mais uniquement de se faire plaisir avec une voiture pas trop chère et dont le niveau de préparation va évoluer au fil du temps. Avec ses amis du Bayenghem Auto Club (BAC, aujourd’hui ASA du détroit) il était heureux de se retrouver les week-ends sur les épreuves de sa région. Faute de budget Edouard ne disputait que les épreuves de proximité pour limiter les frais de déplacement, s’offrant quelque fois des escapades en Normandie où des amis pouvaient l’héberger.

Au moment de se lancer dans les rallyes, Edouard doit trouver un copilote. Il aurait bien voulu emmener son épouse Catherine, tout aussi passionnée que lui, mais son travail dans la restauration ne lui laissait pas assez de disponibilité. Il va donc être navigué par des camarades d’écurie ou des mécanos de son assistance dont certains renonceront assez vite au poste, ayant été traumatisés par leur première et unique expérience. C’est finalement avec son neveu Teddy Pouilly qu’il trouvera le parfait partenaire qui l’accompagnera lors de ses 7 dernières saisons.

Même si la création qui groupe F2000 va porter un coup à la classe F16, il reste quelques irréductibles pilotes qui viennent ferrailler avec Edouard au volant de Simca Rallye 2, Peugeot 104 ZS, Talbot Samba. Il y aura même de temps en temps des luttes fratricides entre Visa. En tout Edouard accumulera une quinzaine de victoires de classe lors de ses participations, bénéficiant d’une excellente fiabilité de sa monture, n’abandonnant qu’à de rares exceptions sur pannes mécanique et jamais sur sortie de route.

Malheureusement fin 2004 Edouard va devoir renoncer au sport automobile pour raison médicale et les pépins vont s’accumuler. Après une opération du cœur, il sera licencié de son travail pour inaptitude médicale. Il déclenche ensuite en 2015 un diabète qui nécessitera plusieurs opérations sans que cela n’altère sa joie de vivre jusqu’à ce qu’il fasse partie des victimes du COVID 19. Il aura néanmoins pu constater que ses gènes avaient été transmis à Dylan, son fils, plusieurs fois champion régional de Karting de la ligue Nord-Picardie.